Grazzia Giu – Fragments

Autoproduction
Jazz
Grazzia Giu

Grazzia Giu, comme un petit oiseau sur sa branche, balayant de son aile le printemps, atterrira ce 13 mai sur vos platines avec sa poésie, sa dramaturgie et sa voix unique qui, fatalement, ne pourra vous laisser indifférent.
“My Gosh!” Yes! On t’écoute, Grazzia, intensément, vas-y, raconte-nous tes histoires, nées d’un confinement long, si long, peut-être trop long, mais qui comme pour un certain nombre d’artistes aura certainement permis de parfaire ton art, fait de tout ce que tu es, jazz, pop, rock, et de toute une vie qui te permet d’apporter l’essentiel à tes créations.
L’art de la simplicité, une basse, une batterie, un clavier, une voix et rien de plus, en douceur, en profondeur, usant de l’anglais pour la musicalité, et lorsque la force de la poésie le permet, La Grande Ourse, en français dans le texte, qui passe là, en quelques minutes, inspirée comme un Tom Waits de la grande époque. Ce qui est certain, c’est que Grazzia Giu aura réussi en quelques albums à imposer son style. Et c’est suffisamment rare de nos jours pour être souligné. Et de fait, avec une artiste comme Grazzia, inutile d’être un spécialiste du jazz, car Grazzia vous embarque dans son monde, vous raconte ses histoires, qui peuvent ressembler aux vôtres, tous ces instants qui marquent une vie ou un moment précis, ces sentiments mêlés qui sont au font de nous, tout ce qui forge une vie est là, dans Fragments.
Ici, rien n’est laissé au hasard, jusqu’à la pochette de l’album, élégance pop-rock et mystérieuse, en mouvement(s). On pourrait même voir dans cet album une vision revendicatrice, presque politique au sens noble du terme, en ce sens que Grazzia apporte sa pierre à l’édifice, son originalité, sa particularité, tout ce qui rend cet album unique.
Dix titres qui passent trop vite, car il faut aussi saluer l’organisation des titres, parfaitement mis en œuvre pour nous raconter une histoire, ce qui fait que le dernier, “Don’t”, raisonne comme un générique de fin.
“The Bay Of Capri”, qui s’ouvre comme une carte postale, envie de reprendre l’avion, de voyager, non, Capri ce n’est pas fini! Le ton de l’élégante Grazzia Giu nous invite à y retourner.
J’aime sincèrement les albums qui ne sont pas prétentieux, les artistes en accord avec eux même et dont les seuls artifices qui les rendent vainqueurs se résument à leur sincérité, à cette envie de partage, et c’est ce que nous avons ici. Un album qui impose l’écoute, qui impose le respect d’un si joli travail que vous pourrez apprécier ce 13 mai 2022, jour de la sortie de Fragments.
C’est encore une fois un réel plaisir pour les rédactions de Paris-Move et de Bayou Blue Radio de coller sur la pochette de ce CD le logo des “indispensables”.

Thierry Docmac
Correspondant aux USA
Bayou Blue News – Bayou Blue Radio – Paris-Move

PARIS-MOVE, March 29th 2022

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En concert le mercredi 8 juin 2022 à 19h30 au Sunside à Paris (concert de sortie d’album) avec Frank Gourgon au piano et Pierre Pinto à la guitare.

 

Site internet de l’artiste ICI