Blues |
Je ne sais pas si vous ressentez la même chose que moi, mais moi, ce mec, il a le don de me foutre en l’air dès qu’il commence à chanter! Il faut dire qu’il commence très fort son douzième album en interprètant un morcau d’Eric Bibb, présent dans les choeurs et à la guitare, “Yazoo City”. Il reprend d’ailleurs un autre titre de ce troubadour des temps modernes, “Hard Time Blues”, et c’est tout aussi magistralement interprété. Et concernant les 11 autres morceaux, Big Daddy Wilson y a contribué en écrivant les textes. C’est le britannique Glen Scott qui a produit le disque, lui qui a déjà collaboré avec James Morrison, Mary J. Blige, Eric Bibb, James Blunt, Craig Davis ou Backstreet Boys. Lui qui est arrangeur, ingénieur du son, compositeur et multi instrumentiste puisqu’il joue sur l’opus de la batterie, de la basse, de l’orgue, des guitares électriques, du mélodica, du Wurlitzer, des percussions et il s’occupe de programmation. Wilson Blount (aka Big Daddy Wilson) joue de la guitare acoustique sur un titre, “New Born”. Il est entouré de plusieurs excellents musiciens qui viennent apporter leur contribution à l’ensemble: Kmaus Grossert à l’harmonica, Stefan Astner à la guitare slide électrique, tout comme Christer Lyssarides ou encore Cesare Nolli, sans oublier Nicolo Taccori à la batterie et Enzo Messina au piano. L’album a été enregistré à Londres, à Stockholm, en Allemagne et en Italie. Une mention très spéciale pour Shaneeka Simon qui illumine quelques titres de sa superbe voix. Sa contribution vocale suffit déjà à faire du morceau “Meatballs” celui que je préfère. Et comme le dit si bien notre confrère Thierry Docmac, de Bayou Blue Radio: “Si ce nouvel album Hard Time Blues marquera certainement le temps comme étant le meilleur de Big Daddy Wilson à ce jour, c’est parce qu’il y a ici un retour aux sources et à sa ville natale d’Edenton. Un album classé “Indispensable” par les rédactions de Bayou Blue Radio et Paris-Move.”
Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)
PARIS-MOVE, October 17th 2021
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Chronique de cet album par Thierry Docmac, de Bayou Blue Radio: ICI