Interview préparée et réalisée par Frankie Bluesy Pfeiffer et Nathalie ‘Nat’ Harrap
© Photos: Frankie Bluesy Pfeiffer
Le Blues Power Band (BPB) est un groupe français qui a réussi l’alchimie du mélange du blues et du rock, de l’acoustique et de l’électrique, de chansons en anglais et d’autres en français. Seconde réussite du groupe, avoir sorti un album ‘concept’ dans la lignée des grands opéras-rock et sans doute le premier album de ce type dans le blues. Original, le Blues Power Band l’est dans sa démarche, dans sa musique, comme dans tout ce qui le touche. A preuve, les surnoms des membres de ce groupe chaleureux et explosif à la fois: Régis ‘Papygratteux’ Lavisse à la guitare, Pascal ‘Paco’ Guégan à la seconde guitare, Nicolas ‘Nico’ Paullin à la basse, Olivier ‘Bathus’ Picard à la batterie et Hervé ‘Bannish’ Joachim au chant. C’est Bannish que nous avons rencontré pour vous et à qui nous avons demandé de vous en dire plus sur le BPB.
FBP: Dis-nous, Bannish, pour commencer il faudrait tout d’abord nous dire comment tu définis la musique et le style de Blues Power Band?
BPB: Le Blues Power Band (or dial BPB!) est un groupe qui te met une grosse claque, rien qu’en jouant de la musique (rire). Plus sérieusement, je dirais que BPB est un band dont la personnalité s’est forgée autour du feeling du blues, de l’énergie du rock et de la fantaisie du funk, avec des influences musicales très ouvertes. On aime surprendre, on aime faire le show, on aime partager des moments forts avec notre public. Mais même si nous avons un goût assez prononcé pour la dérision, nous aimons le travail bien fait. Le public, de son côté, nous reconnaît un son et une identité qui nous sont très personnels, et je pense qu’il nous voit comme un groupe énergique, chaleureux, soudé et malicieux, qui sait communiquer de la joie et de l’émotion. D’ailleurs notre public nous a attribué un surnom, les ‘Beeps’. C’est bien le signe que quelque chose se passe entre le public et nous.
NH: Peux-tu nous dire qui joue dans BPB, et en quelques mots l’histoire de ce groupe?
BPB: BPB, c’est d’abord 5 musiciens qui se connaissent bien depuis pas mal d’années. La rythmique est composée de Nico à la basse et de Bathus au jeu quasi scientifique de batterie. Il est d’ailleurs diplômé de la Drumtech à Londres (rire). Ces deux là permettent ainsi à Papygratteux et Paco de poser leurs guitares très complémentaires: fougueuse et rageuse pour le premier, plus déliée pour l’autre. Quant à moi, je n’ai plus qu’à poser ma voix sur cet ensemble. Depuis 2007, sur scène comme en studio, Damien Cornelis et son clavier nous ont rejoints pour donner une profondeur supplémentaire à notre musique. Et depuis quelques temps déjà, selon les occasions, nous complétons cette identité de base avec d’autres univers sonores: cuivres, cordes, percussions, et aussi une section de choristes féminine. C’est beaucoup de travail pour combiner tout çà mais et en même temps c’est très amusant car c’est comme jouer avec toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. (sourire)
FBP: Vous avez la réputation d’un groupe scénique qui aime faire le show, et ça, ce n’est pas très courant dans l’univers du blues. D’où cela vient-il?
BPB: Pour être franc, ce n’est pas du tout quelque chose que nous avons travaillé. Pour nous, cette dimension scénique va de soi: tu montes sur scène ou tu n’y montes pas. Si tu y montes, c’est pour partager des instants forts et alors faut y aller. Et nous, on y va (rire), on donne tout ce que l’on a. Un concert, tu vois, est un peu à l’image de la vie, où nos différentes émotions se succèdent et s’entremêlent, mais qui, au final, valent toutes le coup d’être vécues. Et puis il est vrai aussi que nous n’en sommes pas à notre coup d’essai. On doit avoir maitenant plus de 400 gigs au compteur, essentiellement en France, un peu en Europe, et même en Chine, puisque nous avons été en 2005 les premiers frenchies à porter la bonne parole du blues jusqu’à Shanghai.
FBP: Côté discographie, vous avez sorti une première maquette en 2003, ‘Ballbreakers Associated’, puis en 2006 un premier album, ‘Shoot Shoot Don’t talk!’, un album qui a été élu meilleur album blues de l’année en France. Comment expliques-tu pareil succès?
BPB: (sourire) ‘Shoot Shoot Don’t Talk !’ était notre premier album ne proposant que des compositions personnelles, et qui a eu un énorme impact dans le milieu du blues en France. Pourtant cet album n’avait pas bénéficié d’un gros travail en studio et il offrait un son assez brut de décoffrage, tu vois ce que je veux dire… Mais par contre il possédait une vraie cohérence, une vraie force. On y retrouvait également en guests quelques noms connus de la scène française et américaine, comme Sax Gordon Beaddle (Duke Robillard’s Band). Grâceà cet album on a commencé à connaître le nom de notre groupe et cela nous a permis de faire de belles tournées de promo. En 2007, l’album a été retenu dans la ‘Discothèque Idéale du Blues’ recensant les 100 meilleurs albums du genre. L’album s’est ainsi retrouvé au milieu de noms mythiques tels T-Bone Walker, BB King, Eric Clapton, Ten Years After ou encore Stevie Ray Vaughan.
NH: Les présentations étant faites, venons-en à ce nouvel album, ‘ZEE’, sorte d’opéra-blues. Comment ce concept est-il né?
BPB: L’idée nous est venue après un concert que nous avions donné au New Morning pour la sortie du précédent album, ‘Shoot Shoot Don’t Talk!’. Les gens nous disaient en repartant du concert qu’on allait devoir se remuer pour être encore meilleur après ce premier album. Quelqu’un nous a suggéré de nous lâcher encore davantage, et, pourquoi pas, d’imaginer un truc jamais fait dans le blues, un truc dans le genre opéra blues-rock. Sur le coup on a bien rigolé mais en y réfléchissant, on s’est dit pourquoi pas… et voilà comment un défi est devenu un projet, puis un album.
FBP: Peux-tu nous faire le pitch de cet opéra-blues, puisqu’il faut l’appeler ainsi?
BPB : ‘Zee’ est un ‘opéra blues rock’ en 7 Actes, et il comprend 21 compositions. Je vais essayer de te le résumer en quelques mots: alors que tout semblait aller pour le mieux pour les Beeps, Zee disparaît soudainement (Acte 1). Un coup dur qui va être le début d’une des plus belles aventures de leur existence et qui les conduira aux confins du monde. C’est d’abord la nostalgie et l’abattement, avant que BPB ne se décide à partir à la recherche de Zee (Acte 2). BPB cherche d’abord Zee en Europe (Acte 3), puis sillonne les Amériques (Acte 4). BPB va parcourir le monde entier, le temps et l’espace (Acte 5). BPB cherchera même Zee dans les mondes les plus mystérieux: l’univers, les enfers, la conscience (Acte 6) avant de se demander si Zee sera finalement ‘back in town’ (Acte 7). Comme tu le vois, on retrouve dans cet opéra blues des thèmes éternels: la perte d’un être cher, la quête, le voyage, la vie. Et tout cela est l’univers de Zee, en 66 minutes,… alors que tu ne m’en as laissé que deux ou trois pour tout dire (rire) ?
NH: Mais qui donc est ZEE? Une femme?
BPB: Je ne répondrai à ta question qu’en présence de mon avocat (rire). D’ailleurs, il ne t’aura pas échappé que l’album s’achève sur un morceau qui s’appelle ‘Somebody Won’t Talk!’, alors imagine si je dis qui est, ou ce qu’est Zee, les boys de BPB vont me punir sévèrement (rire).
NH: Comment s’est passé le processus d’écriture de ce projet?
BPB : Pour ‘Shoot Shoot Don’t Talk!’ déjà, tout le monde avait participé à l’écriture, mais l’essentiel restait partagé entre Papygratteux, Paco et moi. Pour l’écriture de ‘Zee’, la dynamique a été beaucoup plus collective encore, même si, comme souvent, c’est Papygratteux qui fut le plus prolixe. Ceci dit, on a veillé à rester très exigeant sur la qualité de l’écriture car on souhaitait vraiment que ce travail soit très approfondi et apporte une cohérence totale entre l’histoire, le rythme, les textes, les ambiances et bien entendu aussi avec ce que représente BPB. On savait que l’histoire de ‘Zee’ nous conduirait à un album composé d’ambiances musicales variées mais l’ensemble devait absolument apparaître comme une œuvre parfaitement cohérente. L’objectif était ambitieux et il nous fallait donc être très exigeant avec nous-mêmes.
NH: Combien de temps a pris la réalisation de l’album?
BPB: J’ai lancé un 1er script au début de l’été 2007, puis les compos des uns et des autres sont tombées fin 2007. A cette époque on effectuait une grosse tournée en France et comme on était pratiquement toujours sur la route pendant deux mois consécutifs, ça nous a permis de pouvoir discuter et travailler les idées des uns et des autres. C’est comme cela qu’on a essayé de donner à chaque morceau sa propre personnalité, puis en mai ce fut le début des enregistrements et le mastering fut terminé fin août. Comme on était très exigeants avec nous-mêmes, le planning a été respecté à la semaine près. Tu sais, c’était très important pour nous de nous fixer des délais, et de nous y tenir. Autant te dire que si l’on totalisait le nombre d’heures passées à nous cinq sur les 15 mois qu’a duré cette aventure, cela représenterait une tranche significative de la vie d’un homme! (rire)
FBP: L’album est très abouti, et il a un ‘son’ qui le rend unique, et pas que dans son concept. Où et comment a-t-il été enregistré?
BPB: Merci pour le compliment. J’apprécie, parce que cela démontre que toute l’exigence que nous avions envers nous-mêmes nous a permis de sortir un album de qualité. Pour l’enregistrement, on a tout réalisé aux ‘Boys In The Attic Studios’. Pour la plupart des titres, on démarrait par les prises basse/batterie, puis on passait aux guitares, au clavier, aux arrangements et enfin aux voix. C’est Papygratteux, le plus souvent avec Bathus, qui a drivé les phases d’enregistrement puis de mix, sachant que tous les choix ont été systématiquement validés dans le cadre de notre sacro-sainte règle de la majorité! (sourire) Comme dans la vraie vie, c’est parfois compliqué, car cela implique des renoncements et des tensions, mais c’est aussi plus sain, et au final, même quand on était minoritaire à titre individuel, l’expérience a montré qu’il y a une vraie pertinence collective. On a enfin masterisé l’ensemble à Londres, dans les studios d’Abbey Road, avec Steve Rooke, un type formidable, au passé incroyable et qui est totalement entré dans l’histoire de ‘Zee’, pour lui donner sa couleur définitive.
FBP: En écoutant l’album, on sent que vous avez tout soigné jusqu’au moindre détail. Vous étiez conscient du risque que vous preniez en devant être parfait?
BPB: Tu sais, on n’avait pas vraiment le choix! En s’attaquant à un tel projet, soit on faisait une œuvre, c’est à dire un truc digne de ce nom, soit on allait droit au ridicule. Bien sûr que c’était risqué de se lancer dans ce projet, mais après tout, il fallait tout faire pour retrouver ‘Zee’ (rire). Ceci dit, tu as raison, car une fois l’histoire bien tracée, on a travaillé comme des dingues sur l’écriture de tous les titres en se disant que pas un morceau ne devrait être fait à la va-vite ou avoir vocation de remplissage.
FBP: L’album comporte des titres avec des instruments à cordes et des cuivres. Qui s’est occupé de tous ces arrangements?
BPB: En premier lieu, je voudrais te parler du clavier, car il tient une part très importante dans cet opus, et c’est notre ami Damien Cornelis, un jeune mec vraiment talentueux, qui assure tous les claviers. On pourrait même dire que c’est un ‘Beep’ maintenant! (sourire) Concernant les arrangements, ils ont tous été écrits par BPB, avec un arrangeur différent selon les titres: par exemple Paco pour les violons de ‘Tchoga Zanbil’, Nico pour les cuivres d’Aftershock, Papygratteux pour les cordes de ‘I wish I could find Zee’, ou encore Bathus pour les cuivres de ‘Reviens Zee!’. Pour les cuivres on a eu la chance de pouvoir travailler avec Boney Fields et sa section habituelle, avec Nadège Dumas au sax et Pierre Chabrèle au trombone, ainsi qu’avec Prof Jah Pinpin, l’ancien sax de Marquis de Sade et J-J Goldman, entre autres. Pour les cordes, on a travaillé avec 3 violons et 3 violoncelles de tradition classique. C’était un travail très intéressant, inhabituel pour nous,…et pour eux. Au-delà du choc initial, cela a permis un vrai échange de vues. Parmi ces musiciens classiques il y avait par exemple Marc-Olivier de Nattes, qui enregistrait au même moment l’œuvre symphonique de Beethoven sous la direction de Kurt Masur.
NH: Il y a également pas mal d’invités de la scène blues française. Ont-ils répondu présents sans hésiter?
BPB : Ha oui, tous les guests ont répondu présent immédiatement. Parce que ce sont tous des artistes supers, et tu le sais comme moi…(sourire) Mais il est vrai aussi qu’avant de leur proposer de venir on avait une idée très précise de ce que l’on souhaitait demander à chacun. On voulait que leur talent soit mis au service de ‘Zee’, parce que tel ou tel morceau réclamait leur présence. Par exemple, ‘The Missing’ est le moment où nous découvrons que Zee a disparu. Dans la vraie vie, que faisons-nous habituellement dans pareil cas? On demande à nos proches, à nos amis s’ils ont vu Zee et c’est pourquoi nous avons composé ce morceau comme un dialogue entre BPB et Nina Van Horn, Lord Tracy, Olive, Freddy et Alexxx. Et comme le morceau doit signifier que la tension monte, Jean-Marc Henaux y va de son harmonica rythmé et ciselé.
NH: Comment les guests ont-ils réagi à l’idée de ce concept album lorsque vous leur avez proposé de vous rejoindre?
BPB : En fait, chez les Beeps, on est un peu cachotier, et on ne leur a pas dit avant de quoi il s’agissait (rire). Ils l’ont découvert en venant jouer.
FBP: A la recherche de Zee, vous passez par Paris, avec le titre ‘Reviens Zee!’ chanté en français. Pourquoi ne pas avoir tout fait en français?
BPB: Même si les avis étaient partagés au sein du groupe, on n’était pas pour tout chanter en français. Et pour chercher Zee à Paris, si tu demandes aux gens ‘Where is Zee?’ tu te rends vite compte que tous les gens ne te comprennent pas. Du coup, on s'est dit qu'il fallait faire une exception culturelle et que si on voulait avoir une chance de trouver Zee à Paris, il fallait le faire en français (rire).
FBP: Dans cet album, ta voix ressemble parfois à celle de Lou Reed, un morceau comme ‘Tchoga Zambil’ évoque Kashmir, de Led Zeppelin, alors que ‘100°F’ est joué dans l’esprit des Shadows… Est-ce voulu, ou est-ce un heureux hasard?
BPB: Tu sais, je pense que dans la vie rien ne se perd et que tout se transforme, évolue. Chacun de nous est en grande partie ce qu’il a vécu, écouté ou admiré. En musique c’est pareil, et je pense que tu as raison en soulignant que certaines interprétations ont une filiation identifiable, tandis que pour d’autres, le mix des influences est sans doute plus complexe.
NH: Zee se veut être le 1er ‘opéra blues’, même si le terme peut paraître pompeux. Vous avez déjà pensé à une suite?
BPB: Tout à fait d’accord avec toi sur le côté pompeux du terme ‘opéra-blues’, mais quand on parlait d’album ‘concept’, beaucoup de gens ne comprenaient pas. On a donc préféré simplifier, parce que quand tu dis ‘opéra blues-rock’, tout le monde comprend. Est-ce qu’il y aura une suite…? Pourquoi pas, avec quelque chose comme ‘Zee II’…(sourire). C’est trop tôt pour en parler… (rire)
FBP: Avec ‘Zee’, BPB semble avoir voulu se libérer d’un blues peut-être un peu trop étroit pour le groupe, non?
BPB: En fait c’est vraiment le projet qui s’est imposé à nous. La ligne musicale s’est imposée toute seule, morceau par morceau. Tiens, un exemple: sur ‘Tchoga Zanbil’, on conclut le morceau par un rap façon US, pourquoi…? Hé bien il faut tout d’abord savoir que tout l’univers de Tchoga est totalement vrai du point de vue historique: sur les terres d’un pays qui se nomme maintenant l’Iran, le roi Untash Napirashah trônait sur la grande cité de Tchoga Zanbil, 1.300 ans avant J.C. Nous, les Beeps, nous avançons vers ce bastion de la grande civilisation élamite, connu pour ses pyramides, les ziggourats, et pour sa reine Napir Asu of Susa, également évoquée dans la chanson. D’ailleurs sa statue, visible au musée du Louvre, figure d’ailleurs dans le livret, tout comme les pyramides, qui sont bien celles de Tchoga Zanbil. Mais voilà, nous, les Beeps, nous ne sommes pas les bienvenus dans cette grande cité et les gardes nous expulsent manu militari, nous enjoignant d'aller voir ailleurs si Zee s'y trouve, nous disant ‘Go to Hell, go to Mars’, et pour traduire cela, il nous semblait évident qu’un couplet en rap s’imposait. Voilà, tu sais tout. (rire)
FBP: Cet album, avec son univers, ses sonorités, ses musiciens et choristes, ses arrangements, comment allez-vous l’interpréter sur scène?
BPB: C’est un autre défi, un défi de plus! (sourire) En fait, on va scénariser un peu cette quête de Zee, mais sans doute pas trop, parce que l’univers musical et graphique de Zee suggère les choses plutôt qu’il ne les explique. On essaiera de conserver cet esprit en ‘live’, mais c’est vrai que c’est un challenge. Comme tu l’as vu au Réservoir, BPB est connu pour ses concerts explosifs, et cela convient parfaitement à une interprétation de ‘Zee’ sur scène.
NH: Je voudrais aussi que tu nous dises qui a réalisé pour vous ce superbe digipack, avec son design vraiment original et un livret de 28 pages très graphique…
BPB: Le mec qui est derrière ça c’est Dom SD, un professionnel accompli très réputé dans le milieu musical. Il a travaillé avec nous tout au long du projet et il est vrai que tout ce qu’il a fait était indispensable, partie intégrante de Zee. Pour accompagner cet album concept il fallait un univers graphique suggérant le périple en question, et que l’unité de l’œuvre soit totale, au-delà des univers rencontrés. Et je pense que non seulement le livret mais l’ensemble du package correspond à ce que le public attend pour apprécier un tel album concept.
FBP: Et côté label, ça se passe comment?
BPB:Pour le premier album, on avait collaboré avec Why Note et Nocturne, un label et un distributeur français qui ont fait un bon travail. Pour Zee, le montage définitif doit être arrêté sous peu et j’espère que nous aurons aussi la chance de trouver un très bon partenaire en Angleterre parce que je suis persuadé que nos amis anglais vont aimer ‘Zee’. (sourire)
Blues Power band sur le net:
Site officiel: http://www.bluespower-band.com/
Sur MySpace: http://www.myspace.com/bluespowerband
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Chronique de ‘Zee’ ici….
Le compte-rendu des concerts au Réservoir ici….
LE concert du 6 juin ici….
Blues Power Band