Rolando Giordani, Fleurey in Blues

Rolando Giordani – Fleurey in Blues, à Fleurey-les-Faverney
Samedi 21 avril 2018
Reportage: Laurence
Photos: © Jean-Pierre Quemin

Soirée-événement et gros concert samedi soir dans un petit village de Haute-Saône où Rolando Giordani et son “Lonely Heart Blues Band” ont donné le meilleur de leur Blues. C’était le deuxième concert du genre à Fleurey-les-Faverney pour Rolando Giordani, le lead-guitar, qui s’y est installé pour travailler à de nouvelles compos et à la production d’un deuxième opus. Toujours de ce bon vieux blues, celui qui vous prend aux tripes, mais cette fois teinté d’un je ne sais quoi de soul et de funk, où les solos magiques de ce bluesman hors-norme feront encore sans aucun doute leur effet.

Samedi soir, salle presque comble dans ce petit village de veinards. Certains avaient même fait plus de 100 bornes (hé oui…!) pour découvrir le trio, avec cette fois encore Pascal Caron à la batterie mais aussi Julien Lamarre à la basse. Un trio qui n’a pas boudé son plaisir en faisant vibrer le public avec les standards de Robert Johnson et autres vieux galériens du blues, mais aussi sur des compos de Rolando Giordani, au son brut et prenant, avec toujours cette gouaille dans la voix et la crasse du vrai Blues, celui qui souffre, au bout des doigts.

“On s’est pris ça pleine face”, a commenté l’animateur d’une radio régionale. “On ne croyait pas à une telle musique, à un tel talent planqué au fin fond de la Haute-Saône!”

Le Rolando, jamais avare de son art, a partagé ce soir-là encore ce qui le fait vivre depuis 50 ans, comme en famille sur scène avec ses musiciens, comme un vieil ami avec son public, offrant encore et encore du blues, un peu de rock, du blues-rock et encore du blues.

On en redemandait, samedi soir, avec la gourmandise de déguster là une fois encore un petit peu de cette vraie musique, dite du diable, celle que les DJ des radios nationales ne passent pas, celle qu’on espère que la génération Z entendra peut-être un jour sur les grandes ondes, avant qu’il ne soit trop tard…

Et s’il n’en reste qu’un, ce sera ce sacré mec, Rolando Giordani. Blues will never die, thank’s man!

Reportage de la première édition de “Fleurey in Blues”: ICI

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A écouter sur Soundcloud: ICI

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Chronique de l’album “BACK TO BLUES” sur Paris-Move: ICI
Extrait:
“Ici, c’est du brut de décoffrage et ça vous défrise, direct, ou ça vous décalque. Avec de tels CD c’est tout l’un ou tout l’autre, c’est à remettre sur la platine et à réécouter ou à jeter, et avec Rolando Giordani c’est à remettre, direct, sur la platine car l’opus vous procure cet effet sensas que le mec est là, dans votre salon, et qu’il joue rien que pour vous.
Un premier essai qui ne demande qu’à être transformé.”