Popa Chubby au Cabaret Sauvage

                                Popa Chubby au Cabaret Sauvage

Reportage: Bruno Migliano
Réalisé le 9 novembre 2010 au Cabaret Sauvage
Photos: © Bruno ‘Nono’ Migliano

Ce soir là, il fallait faire un choix, presque cornélien, entre Roland Tchakounté et Eric McFadden au New Morning et Popa Chubby au Cabaret Sauvage. Pas facile, me direz-vous. Je ne vous le fait pas dire, mais Frankie ayant décidé d’aller au New, je me suis donc rendu au Cabaret Sauvage.
C'est donc sous une pluie fine que je me dirige d’un pas rapide vers la salle situé dans le Parc de La Villette, le concert étant annoncé pour 20h pétantes. Effectivement, il ne fallait pas arriver en retard, et pour deux raisons: une salle archi pleine, déjà, et l'ogre ricain qui démarre au quart de tour, dès l'annonce du speaker.
C'est sur le désormais standard ‘Gonna Fly Now’ de Bill Conti, que tout le monde connait comme étant le thème de Rocky, que le fighter Popa Chubby entre sur le ring. Popa est là pour rentrer dedans, dans ce Blues qu'il affectionne, un Blues-Rock de guerrier. Mais attention, car guerrier ne veut pas dire bourrin! Non, car sous l’énorme corpulence du bonhomme, il y a de la subtilité, de la finesse.

Nous avons droit, évidemment, au premier morceau et titre phare de son dernier album, ‘Fight Is On’, celui sur lequel Popa nous fait face en gants de boxe, mais nous savons également tous que Popa est un grand Admirateur (avec un grand A) de Stevie Ray Vaughan et d’un non moins célèbre Jimi Hendrix. Alors oui, entre quelques titres bien à lui, il y aura un ‘tribute’ à ces deux monstres sacrés du Blues. Ce qui nous conduira à pas moins de 3h15 de show non-stop, avant une courte pause, le temps de se faire prendre en photo avec deux diablesses montées sur scène pour l'occasion. Sacré diablotin, ce Popa.
Suite à ce combat que le Popa a gagné par KO, incontestablement, il ne nous reste plus qu'à nous ruer sur la toute petite table qui sert de showroom pour repartir avec en poche, un CD, un vinyl ou encore un T-shirt dédicacé par le Popa.

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