Elliott Murphy et Duplex au New Morning

Elliott Murphy et Duplex au New Morning

Reportage: Alain ‘Blues Brother’ Hiot
Photos: © Alain ‘Blues Brother’ Hiot
Paris, New Morning, le 15 mars 2013

C’est désormais devenu rituel: tous les ans Elliott Murphy vient fêter son anniversaire au New Morning, entouré de centaines de fans aux anges. Cerise sur le gâteau cette année, les Murphy père et fils sont tous deux sur scène, puisque la première partie est assurée par Duplex dont le guitariste-clavier-chanteur n’est autre que Gaspard Murphy, qui viendra également faire une apparition sur le set du Papa.
Duplex, ce sont des sonorités délicieusement Pop pour 7 titres exclusivement chantés en français (qu’il est utile de souligner, tant cela se fait rare!) interprétés par de jeunes musiciens déjà très aguerris, avec notamment une base rythmique basse/batterie redoutable d’efficacité. Ils termineront en rappel avec ‘Adam Raise The Cain’, une reprise du Boss, ami d’Elliott, qui va donc assurer la parfaite transition entre les deux sets.


Mais voici donc venir à présent Elliott et les Normandy All Stars avec Olivier Durand à la guitare, Laurent Pardo à la basse et Alan Fatras à la batterie. Une sacrée brochette de zicos à l’évidence réjouis de se trouver devant une salle totalement blindée, et d’ailleurs il était fortement déconseillé de tenter de bouger de sa place sous peine de ne jamais la retrouver tant il y avait de monde.

Elliott enchaîne les titres, ‘Angeline’, ‘Hangin’ Out’, ‘The Best Kiss’, ‘A Little Bit More’, puis s’arrête quelques instants pour nous annoncer, hilare, qu’il vient de sortir son 99ème album (!) avant de rependre de plus belle avec ‘Take That Devil Out Of Me’. Et cela va se poursuivre comme ça pendant deux heures, sans aucune baisse de régime, bien au contraire.



L’ambiance ne va cesser de monter crescendo, au rythme des solos endiablés d’Olivier Durand pour le plus grand bonheur d’une salle aux multiples nationalités représentées, parmi lesquelles des Français bien sûr, mais aussi des Espagnols, des Belges, des Italiens, un Japonais, une Suédoise, un Norvégien, des Allemands et des Hollandais! Et tout ce beau monde participera sans modération aux choeurs de morceaux tels que ‘Rain, Rain, Rain’, d’un anthologique, n’ayons pas peur des mots, ‘Take Your Love Away’, ou encore ‘Last Of The Rock Star / Shout’ pour laquelle des centaines de mains en l’air viendront se joindre à la fête.




Un détour en ‘Murphyland’, la remontée sur scène du fiston sur ‘Drive All Night’, un ‘Twist & Shout’ dont la salle reprend en choeur la fameuse montée, et c’est en totale acoustique, unplugged, qu’Elliott et ses compères vont nous offrir un rappel qui va largement se prolonger. Rappel intimiste pendant lequel chacun des musicien sera mis en valeur et où l’on retrouvera une version personnalisée de ‘When I’m Sixty-Four’ des Beatles, histoire de rappeler le nombre de bougies à souffler, et juste avant laquelle le public va lui chanter un ‘Happy Birthday’ tonitruant.

Une sacrée belle soirée, conviviale à souhait, devant une assemblée Murphylandaise totalement acquise à Elliott, qui nous l’a bien rendu. Alors que demander de plus? Si ce n’est de revenir le lendemain, pour le second concert.