DEMONTOOL au Pitchtime, à Dourdan

DEMONTOOL au Pitchtime, à Dourdan, le 28 juillet 2018
Reportage: Eric Le Hoenen
Photos: © Eric Le Hoenen
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En préambule du Live report de ORIONYS, formation qui assurait la première partie (et quelle première partie!!) de cette soirée du 28 Juillet, je vous le confiais: “Ce 28 juillet, je ne vais pas le regretter, moi qui ne voulait pas venir, car le genre de musique au programme du Pitchtime… n’est pas du tout le style de musique que j’écoute.”

Vous pouvez d’ailleurs retrouver le Live report de ORIONYS sur le site de PARIS-MOVE, ICI

Et la seconde partie de cette soirée allait me réserver encore de bien belles surprises, car en ce 28 Juillet de l’an 2018, la température va grimper encore plus DEMONTOOL.
Et heureusement qu’il n’y a pas de voisin en dessous de la salle du Pitch, car ça va sauter haut… et fort, car “qui ne saute pas n’est pas DEMONTOOL “.
DEMONTOOL, un groupe qui va nous mettre le feu, et avec un charisme hallucinant!

DEMONTOOL est un groupe de métal rock avec chant dans la langue de Molière, créé en 2005 par deux personnalités du rock hexagonal, Chris (chant) et Nico (basse).

A l’instar des super-groupes comme Deep Purple ou Black Sabbath, en 13 ans le line up du groupe a changé quelque peu, notamment après le première époque de DEMONTOOL (2006 – 2015), le DEMONTOOL Mark I, époque marquée par la présence de Nils à la guitare démoniaque – Nils aka “le manchot du mal” – et de Jérôme à la batterie, qui arrive juste avant l’enregistrement de “Soleil Rouge”, sorti en 2008 chez Brennus.

La suite, plus d’une trentaine de concerts plus tard, voit la sortie de l’album “Prophétie XXII” en 2012. La route des 4 comparses se poursuit avec la même passion pour cette musique metal, avec toujours cette énergie débordante en concert, jusqu’à 2015, l’heure du break et du passage à DEMONTOOL Mark II.

De retour sans Nils, resté sur Lyon, mais avec l’expérience d’Olivier et la fougue d’Adrien aux guitares, le groupe revient en force, déterminé à tout balayer sur son passage.

La formation repose aujourd’hui sur 5 metal-friends (de gauche à droite sur la photo ci-dessous):
• Oliv – guitare
• Nico – basse
• Chris – chant
• Jérôme – drums/batterie/fûts
• Adrien – guitare

Sur la scène du Pitch, ce soir, nous avons pas moins de 350 kg de metal pur!

Co-fondateur du groupe, Christophe, aka Chris, est “la” voix de DEMONTOOL. C’est lui qui allume le feu et pousse ses metal-friends à déverser leur metal en fusion dans le Pitch.

Chris, c’est une voix, certes, mais c’est aussi une présence forte et charismatique, le genre d’individu qui n’a pas besoin de mentionner quelles sont ses qualités, elles s’affichent d’elles-même, sans l’ombre d’un doute. Avec tout ce que le metal apporte de chaleur et d’amitié.

Chris, c’est un chanteur passionné, et qui sait vous transmettre sa passion. Avec DEMONTOOL et Chris vous avez des riffs, une rythmique d’enfer, une voix et des paroles. Le cocktail explosif qui fait d’eux plus qu’une bonne formation, un groupe démoniaque et performant!

Le public est conquis, et “participatif”, comme sur la “Naissance du Mal”, car DEMONTOOL, c’est du heavy metal façon tsunami. Le public est debout et je comprends maintenant pourquoi Alain, le boss du Pitchtime, avait fait place nette en retirant les tables et les poufs!

Et il n’y a pas que les cordes des guitares et les cordes vocales qui vibrent, les murs du Pitch aussi!

Petite parenthèse, car je me suis demandé d’où et de quand pouvait provenir cette qualification de “heavy metal”, et voici ce que Frankie, mon rédacteur en chef, ancien guitariste et grand fan de Hendrix m’a confié: une hypothèse concernant l’origine du genre fut avancée par “Chas” Chandler, manager du Jimi Hendrix Experience en 1969, dans un entretien qu’il accorda en 1995 à l’émission Rock and Roll d’une chaîne américaine du réseau PBS. Selon Chas Chandler, “le terme “heavy metal” est apparu dans un article du New York Times relatant une performance de Jimi Hendrix”, car l’auteur de l’article écrivait qu’écouter The Jimi Hendrix Experience, c’était “…comme écouter du métal lourd (heavy metal) qui tombe du ciel.”

De quoi basculer sur ce phénoménal duo de gratteux formé par Adrien et Oliv. Deux monstres de la six cordes qui balancent riffs et envolées avec un plaisir évident de faire valser les sons dans la salle du Pitchtime devenue presque trop petite pour accueillir autant d’énergie.

Puissance et virtuosité sont les deux qualificatifs qui peuvent leur coller à la peau et au dos de leurs guitares. Et leur complémentarité est la signature de celle de grands groupes, ceux dans lesquels il n’y a pas opposition de deux gratteux, mais fusion de deux personnalités musicales.

La rythmique de DEMONTOOL, c’est le duo basse-batterie qui pulvérise tout sur son passage et qui offre aux guitaristes et chanteur du groupe l’assise la plus ferme et la plus féroce possible.

Le duo Nico – Jérôme est en acier trempé, fait de ce heavy metal indestructible qui impose un groupe en Live.

Aller voir DEMONTOOL en Live, c’est l’assurance d’assister à un concert qui va vous faire bouger, vous en mettre plein les oreilles et la boîte à souvenirs. Le genre de concert que l’on n’oublie pas et dont on garde de bien beaux souvenirs et de bien chouettes photos, aussi.

Un énorme merci à Alain, le boss du Pitchtime, pour cette super soirée du 28 Juillet, et merci encore aux deux groupes qui m’ont fait découvrir, et apprécier, le metal rock. Une musique souvent, trop souvent, décriée par une partie de la société, tout comme ce geste de la main cornue (photo ci-dessus) associant à tort metal et satanisme. Un geste introduit sur scène par le chanteur Ronnie James Dio (Rainbow, Black Sabbath…) qui est rapidement devenu le signe de ralliement international des fans de hard rock et de heavy metal.
Popularisé dans beaucoup de cultures latines, cette “mano cornuto”, loin d’être un signe satanique, est au contraire une protection spirituelle un brin superstitieuse que le petit Ronnald James Padavona – aka “James Dio” -, élevé dans la tradition catholique romaine, voyait pratiquer fréquemment par sa grand-mère italienne dans le quartier de New-York où il a passé son enfance.

Encore merci à ORYONIX et DEMONTOOL pour cette super-soirée!

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