Boney Fields and The Bone’s Project au Jazz Club Etoile

Reportage et photos: Frankie Bluesy Pfeiffer
Concerts des 24 et 25 septembre
 
Avec Boney Fields et son Bone’s Project, il se passe toujours quelque chose, quelle que soit la salle ou la scène du festival où ils se produisent. Prenez par exemple cette nuit du 12 juillet 2008, au Festival de Jazz de Vienne, où après une journée entière sous la pluie, le groupe monta sur scène à 5 heures du matin et enthousiasma le public trempé et fatigué, lui transmettant cette énergie explosive et communicative qui lui est propre. C’est d’ailleurs ce concert que vous propose un coffret CD+DVD intitulé ‘Live at Jazz à Vienne’ et chroniqué sur Paris-Move.
 
Avec Boney Fields et son Bone’s Project il se passe toujours quelque chose, quelle que soit la salle ou la scène du festival où ils se produisent. Il était donc nécessaire de ne pas rater leurs prestations au Jazz Club Etoile du Méridien, Porte Maillot, à Paris. Et pour être sûrs de ne rien rater, nous y sommes allés deux soirs de suite, les 24 et 25 septembre, histoire de voir quelles performances le trompettiste aux chapeaux ronds allait réaliser. Et comme d’hab, le Boney fut grand, et fit se lever et danser un public pourtant plus habitué à venir boire un verre en toute tranquillité après une journée de congrès ou de voyage.
 
L’entrée en scène des musiciens, devenue rituel incontournable, permet tout d’abord à l’imposant Mike Armoogun d’aligner quelques séquences de basse sur lesquelles Jerry Leonide vient se fondre, aux claviers, avant que Enrico Mattioli à la batterie ne se joigne à eux. En maître de la six cordes, c’est ensuite Hervé Samb qui vient faire jaillir les notes de sa guitare avant que Nadège Dumas au saxo et Pierre Chabrele au trombone ne viennent faire résonner leurs cuivres.
En véritable maître de cérémonie, Boney Fields lance la mécanique bluesy et funky de son Bones’ Project, faisant d’un coup monter la fièvre. Façon Otis Redding, il interpelle le public, s’adresse à une personne qui le regarde sans montrer qu’il prend du plaisir à écouter la musique, la poussant à s’exprimer, à sourire, à battre des mains.
Et comme à chaque fois, la magie opère, de suite. Le public tape dans les mains, commence à tanguer, avant de se lever au cours du second set, et de danser.
Et n’en déplaise à ceux qui disent que le Boney en fait trop, le public présent est là pour apporter un démenti flagrant. Un public du Jazz Club Etoile que très rarement, si ce n’est presque jamais, nous n’avons vu danser comme ces soirs-là.
 
Façon James Brown, c’est ensuite au rythme de ‘Sex Machine’ que le trompettiste-frontman aux chapeaux ronds fera à nouveau danser le public…et tout le personnel du Jazz Club, avant d’enchaîner sur un ‘Ain’t Doing Too Bad’ endiablé.
 
Avec Boney Fields et son Bone’s Project il se passe toujours quelque chose, quelle que soit la salle ou la scène du festival où ils se produisent. Alors un conseil, ne les ratez surtout pas lors de leurs prochains concerts (dates sur le site et la page MySpace – voir ci-dessous, rubrique ‘A consulter également’). Et en attendant, repassez-vous le CD de ce ‘Live at Jazz à Vienne’, ou mieux encore, le DVD. Vous verrez qu’avec Boney Fields et son Bone’s Project il se passe toujours quelque chose.
 
A consulter également:
Chronique de ‘Live at Jazz à Vienne’ (CD+DVD) ICI 
Chronique du CD ‘We Play The Blues’ ICI   
Site officiel: www.boneyfields.com
Boney Fields