ALCATRAZ 2019 – DAY 3 – ROTTING CHRIST

ROTTING CHRIST (12)

ALCATRAZ 2019 – DAY 3 – ROTTING CHRIST
Reportage: Jacky Moutaillier pour PARIS-MOVE
Photos: © Jacky Moutaillier
ALCATRAZ 2019 les 9, 10 et 11 août 2019 à Courtrais, Belgique

Info du rédacteur en chef :
Les photos de ROTTING CHRIST mises en ligne sur cette page sont en très basse résolution pour éviter toute utilisation de celles-ci sans l’accord du photographe.
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Après POWERWOLF et son power metal made in Germany suivi du metal progressif des suédois de MESHUGGAH, nous restons dans le bain des groupes metal européens avec les grecs de ROTTING CHRIST.

ROTTING CHRIST (ou “Christ pourrissant”) est un groupe qui a des kilomètres de concerts dans les pattes, car formé en 1987 et originaire de Athènes. A ses débuts, le groupe évoluait dans un registre black metal et grindcore plutôt primitif, principalement influencé par Bathory, Venom et Celtic Frost, mais sa musique est devenue au fil des ans plus “mélodique” et plus atmosphérique, en intégrant des éléments proches du metal gothique.

Au cours des années 90 la formation avait surfé sur une réputation assez sulfureuse, comme en 1993, au cours du “Fuck Christ Tour” avec Immortal et Blasphemy, tournée devenue célèbre pour des faits de scarification et d’auto-mutilation dans le public conduisant à des évacuations en ambulance.
Une reconnaissance forte leur est accordée au début des années 2000 quand plusieurs festivals de metal accueillent le groupe, dont le fameux “Wacken Open Air”, en 2003 en Allemagne.

Sur la scène du ALCATRAZ Fest, les metalleux ne donnent pas dans la demie-mesure, et ils balancent grave. Le son est canon et les éclairages sont bons, malgré parfois un trop-plein de bleu ou de rouge, comme pour inciter les photographes à se dépatouiller au mieux sans leur faire de cadeaux. Et dans ces cas-là, comme d’hab, je bascule en noir et blanc, pour vous offrir des photos du set.

Restent encore du ROTTING CHRIST de 1987 deux “figures”, deux piliers de cette formation: Sakis Tolis au chant et à la guitare, et Themis Tolis à la batterie. Le duo est accompagné par Van Ace à la basse et George Emmanuel à la guitare, tous deux fidèles à ce groupe depuis 2014. Et on sent bien que cette fidélité paye, car sur scène il y a entre les quatre lascars une complicité qui se ressent fortement et qui permet à cette formation de balancer ce soir un set d’enfer dont on aurait souhaité qu’il dure deux fois plus longtemps.

 

Reportages: Jacky Moutaillier pour PARIS-MOVE
Photos: © Jacky Moutaillier

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