Que la musique soit une rencontre, à la base, est pure tautologie. Mais dans le cas présent, c’est d’autant plus vrai qu’Yilian se situe véritablement quelque part à un carrefour musical entre Chopin et les ‘classiques’, Chucho Valdès, le jazz new yorkais moderne, le manouche d’un Stéphane Grappelli, par exemple, ou les rites de la Santeria, qui confère comme un côté sacré à ce qu’elle joue.