Photos: Simon Gosselin
Interview de Franck Vandecasteele, chanteur de Marcel et Son Orchestre
Interview préparée et réalisée par Patrick DALLONGEVILLE pour PARIS-MOVE en Mars 2025
Début 2012, après 25 ans de vie commune, Marcel et son Orchestre annoncent leur séparation. Afin de fêter cela dignement, ils partent en tournée pour remercier le public et embrasser une dernière fois toutes les copines et les copains. Celle-ci s’achèvera les 14 et 15 décembre 2012 à Lille, pour deux concerts marathon où le groupe jouera 50 titres par soir dans un Aéronef plein de rires et de quelques larmes. Il n’est pas toujours facile de cacher ses sentiments derrière ses bigoudis. Depuis, ils avaient rangé l’amusette au frigo et congelé ce mauvais esprit.
Et puis, le temps ne faisant rien à l’affaire, comme une démangeaison, à l’occasion de repas de famille un peu trop arrosés peut-être, d’une négligence ou encore d’un acte involontaire, la porte du frigo est restée entrouverte. Le groupe demeuré en hibernation pendant 5 ans hésite, s’interroge et replonge. Juste une petite tranche de plaisir brut, rien qu’une. Se sentant un tantinet coupable de récidiver, ils vous diront que c’est la faute au dérèglement climatique. Ils prétendront encore qu’ils ne savaient plus comment répondre à toutes les attentes de fans inconsolables.
Tout ça c’est des carabistouilles. Le responsable c’est leur gourmandise. Ils ont une envie, une énorme envie, une envie folle de prendre une grosse portion de plaisir, de se rouler par terre, de redoubler d’irrévérence, de brailler du rock’n’roll, de faire crier les guitares, de cogner sur les tambours, de violenter le piano et de souffler dans les trompettes et les saxophones. Car dans cette époque formidable, comment résister plus longtemps au plaisir de rire de l’hypocrisie ambiante ?
Nous avons interrogé (et cuisiné à court-bouillon) Franck VANDECASTEELE, chanteur du groupe…
Paris-Move (P-M): Bonjour Franck, comment vas-tu bien ce matin ?
Franck VANDECASTEELE (FV): Bah, écoute, ça a l’air de ressembler à une matinée possible, voilà…
PM: Alors, comme ça, les Marcels remettent le couvert, après 13 ans d’absence…
FV: Eh oui, Monsieur…
PM: Mais pourquoi donc ? C’est la question que tout le monde se pose…
FV: Ben, pour sauver le monde, pardi !
PM: Effectivement, c’est sûr qu’en votre absence, on peut dire que ça a tout de même pas mal déconné…
FV: Oui, il était temps qu’on rappelle notre mauvais esprit à la rescousse!
PM: On vous croyait pourtant tous éparpillés sur d’autres voies et d’autres projets, ça n’a pas été trop compliqué cette reconstitution de ligue dissoute?
FV: Si, quand même, ça a pris un peu de temps. Faut savoir qu’on a tous plein de projets chacun de son côté, et il a fallu composer avec les disponibilités des uns et des autres. Et puis, il faut dire aussi qu’au temps de notre splendeur, pendant vingt années, on tournait au rythme de 80 à 100 dates par an, et que ça, on n’en voulait plus non plus: chair à camion, on a donné… Quitte à sortir un nouveau disque, on savait bien sûr qu’il faudrait le promouvoir sur les routes, mais on voulait cette fois le faire à notre façon. On a donc cherché un tourneur qui soit à même de s’accorder avec la manière dont on voulait faire les choses, et on est heureusement tombés sur des gens qui se sont montrés à l’écoute.
PM: Pour de la musique, ça vaut toujours mieux en effet.
FV: Certes (rire)! Parce que faut pas croire, de nos jours, en la matière, ça fait un moment que les commerciaux ont pris le pouvoir…
PM: Alors, ce disque, il est festif, c’est votre marque de fabrique, mais il aborde aussi en biais quelques sujets sensibles: notamment avec “Parasite” sur la désinformation et les media populistes, le discours dominant tendant à renvoyer les “extrêmes” dos à dos, et à diviser l’opinion pour mieux régner, ou encore même, l’hypocrisie dans le show-biz, que tu viens d’évoquer… C’est un peu un continuum chez vous, ça, dénoncer par le rire?
FV: Oui, au fond, je me suis toujours demandé ce que ça signifiait, d’être un groupe engagé. Je crois qu’en fait, il n’y a jamais de chansons innocentes. Même dans une bluette de chanson d’amour, il y a souvent un message sous-jacent. Quand Sardou chante, ça reste du Sardou, tu vois: “à faire trembler tous les Marquis de Sade, à faire rougir les putains de la rade, à faire trembler les murs de Jericho, je vais t’aimer”, il est quand même en train de dire à la nana, “tu vas prendre cher”! Et on y décèle toujours derrière le côté alpha-viril du bonhomme, donc je ne pense pas qu’il existe de chanson innocente. Alors, évidemment, chez les Marcels, il y a bien sûr le côté poilade-coup de gueule, mais on ne va pas se le cacher non plus, on a des positionnements, on est concernés, et puis on prend des coups comme tout le monde. C’est de plus en plus compliqué de garder la tête hors de l’eau, donc, avec les dents qui nous restent, ben, nos opinions, on les porte. Mais je crois aussi que c’est le rôle du bouffon, avec l’humour, d‘amener à se poser quelques questions nécessaires. Les meilleurs avertissements, les plus belles leçons de citoyenneté que j’aie reçues, ce sont toujours des clowns qui me les ont données. On peut citer ainsi Chaplin ou encore Benigni dans “La vie est belle”. J’ai toujours eu un peu de mal avec le côté “premier de rang”, le côté frontal, chemise ouverte et compagnie, ça m’a toujours un peu fait chier. Le noir/ le blanc, le vrai/ le faux, tu vois, je ne crois pas que ce soit toujours si simple, donc l’humour, c’est une autre façon d’enfoncer des portes.
PM: OK. Eh bien, l’actualité ne manque pas ces jours-ci de matière à commenter. Je t’ai croisé plusieurs fois dans des manifs (contre la loi immigration, contre la réforme des retraites), et Lénine Renaud, ton autre groupe, ne cache pas son ancrage social et politique. Que t’inspire l’ascension spectaculaire des idées d’extrême droite dans le monde (cf. “Maudit Karma”, sur votre nouvel album)?
FV: C’est absolument épouvantable. Tout le lexique de la droite populiste est en train d’infuser dans le vocabulaire médiatique. On en vient à se demander s’ils ne sont pas déjà au pouvoir, avec ce tissu ininterrompu de mensonges, dont on essaie de nous faire croire à longueur de journée qu’il s’agit de la vérité. Ça me tétanise, ce combat systématique contre les acquis sociaux de haute lutte, qui est en train de se mener à tous les niveaux… Il faut se souvenir que déjà, dans les années 30, les capitalistes misaient plutôt sur Hitler que sur le Front Populaire, et on laisse entendre que de nos jours, les mêmes se fieraient plutôt à Le Pen qu’à Mélenchon. Pendant ce temps-là, des gamins se font péter la gueule parce qu’ils refusent de faire des flash-mobs avec la fachosphère, ça devient complètement fou!
PM: Tout à fait… Bon, on ne va pas passer en revue toute l’actualité du jour, sinon, on peut aussi aborder Poutine, Trump et Musk, ainsi que Gaza et Netanyahu. Je te propose un premier pas de côté. Il y a quelques mois, un certain Patrick Eudeline, chroniqueur émérite chez Rock & Folk, énonçait la théorie selon laquelle la France avait toujours cultivé un complexe au regard du rock anglo-saxon, et que par conséquent, le seul moyen d’exister pour le rock français résiderait dans la parodie et le second degré. Qu’est-ce que cette analyse t’inspire?
FV: Oui, je me souviens de cet article, qui partait de Boris Vian et du regard condescendant du monde du jazz, disant que quand le rock n’ roll est arrivé en France, ce ne serait qu’une mode passagère, et que ça disparaîtrait comme c’est venu. J’ai un avis partagé sur la question. Je considère qu’il existe une tradition de la chanson fantaisiste en France que j’aime beaucoup, mais je trouve qu’Eudeline néglige au passage tout un courant de groupes français de 1965 aux années 80, qui se sont montrés extrêmement novateurs. Où est-ce qu’il va mettre Gong, Magma, toutes les années Saravah, Areski, Higelin, Fontaine, ou des gens comme Pierre Vassiliu, Nino Ferrer? Je pense au contraire qu’on n’a pas à rougir de notre assimilation des musiques d’ailleurs (comme la bossa-nova), via quantité d’artistes intéressants, et j’oubliais presque Colette Magny. Alors, certes, on n’a pas forcément brillé dans le format pop, mais le mélange entre free-jazz et chanson française (je pense à des gens comme Brigitte Fontaine et Catherine Ribeiro), je ne sais que répondre là-dessus. On a l’impression qu’en France, pour une certaine intelligentsia, si on ne fait pas de la pop, on n’a plus le droit d’exister. Je viens de lire, aux éditions Les Mots Et Le Reste, un chouette bouquin de Maxime Delcourt, qui revient sur les années Saravah (“IL Y A DES ANNÉES OÙ L’ON A ENVIE DE NE RIEN FAIRE, 1964-1981 – chansons expérimentales”), et je crois qu’on n’a pas fini de creuser cet héritage. Alors, en effet, on pourrait s’en sortir avec une pirouette en prétendant que la solution se limiterait à rigoler, mais je crois plutôt que c’est une question d’état d’esprit.
PM: Tu es par ailleurs amateur d’Arts graphiques et visuels: c’est Julien Solé qui réalise la pochette de votre album, et mon pote Chicken me dit que tu lui as acheté quelques toiles. Quelle place occupe la culture visuelle dans ta vie?
FV: Alors, oui, la relation entre les Marcels et la bédé, c’est pas rien, on a eu François Boucq, Charb, Thon, Chicken, Larcenet…
PM: Et ton panthéon personnel dans le domaine de la BD, ce serait qui?
FV: Ah, j’en ai tellement !… Bah, en premier, je mettrais Robert Crumb, et puis aussi, j’ai envie de mettre Fred, ”Philémon”, c’était tellement important… Oh, que c’est compliqué comme question… Et puis, il y a aussi le dessin de presse, qu’on ne cite plus assez souvent, avec Cabu, Charb, Gébé, il y a vraiment un lien… Et puis, je mettrai aussi Nicolas de Crécy, que je trouve super, et puis dans la BD latine Carlos Nine, c’est bluffant, et aussi des mecs qui font de la BD reportage, comme Joe Sacco, c’est extraordinaire! Et puis, il y en a plein aussi en France, des mecs comme Mezzo, avec son bouquin splendide sur Robert Johnson. Ah, j’en oublie sûrement une cinquantaine d’autres, et quand on aura fini cette interview, je vais me dire, “ah, pourquoi j’ai pas cité ceux-là aussi?” (rire)!
PM: Eh oui, c’est toujours comme ça…
FV: Et j’adore aussi Jérémie Moreau, qui a fait “Le discours de la Panthère”, je trouve ça très beau…
PM: C’est sans fin !.. Je vais à présent t’énumérer une demi-douzaine d’artistes, musiciens et chanteurs, et te demander de me dire spontanément et en quelques mots ce qu’ils représentent pour toi, prêt?
FV: OK.
PM: Je commence par un qui était justement ami avec Gébé, que tu viens de citer: François Béranger.
FV: Ah, mais je suis amoureux de ce mec! Tu sais qu’on a produit une compilation-hommage à François Béranger? Au tout début des Marcels, on reprenait des chansons de lui comme “Prisons” ou “Magouille Blues”, qu’on chante même encore régulièrement avec des potes. J’ai adoré François Béranger, vraiment!
PM: Suivant: Boris Vian.
FV: Ah, là, t’arraches, quoi! Tu vois, à Boulogne-sur-Mer, on participait à un collectif avec ce qui est devenu plus tard le Rollmops Théâtre avec Laurent Jacques, etc. Dans le bistrot, on chantait régulièrement “La Java Des Bombes Atomiques”, “On n’est pas là pour se faire engueuler” et quantité d’autres chansons de lui. Chez moi, j’ai des coffrets de l’intégrale de Vian chanté par Reggiani, Caussimon, Magali Noël, etc…
PM: Et aussi par Higelin, avec “La Java des Chaussettes à Clous”!
FV: Ah bien sûr, celle-là aussi, elle est super!
PM: D’accord, plus pointu maintenant, mais je suis sûr que tu le connais: Gaston Couté (poète et chansonnier anarchiste et anti-militariste du début du siècle dernier).
FV: Ah, en tant qu’auteur?
PM: Oui, et interprète aussi, même si, disparu en 1911 à l’âge de trente ans, on ne possède évidemment pas d’enregistrements de son vivant. Mais il a été repris et popularisé par des gens comme Édith Piaf, Monique Morelli, Marc Ogeret, Claude Féron, Bernard Lavilliers, La Tordue, Loïc Lantoine, Gabriel Yacoub…
FV: Oui, je connais moins, mais j’en ai écouté aussi, c’est sûr…
PM: Tu as aussi cité Colette Magny, et elle figurait également dans ma liste…
FV: Ah ben, carrément, oui, bien sûr! Mais tout, hein, son album de 68, “Reportage, famille et compagnie”, jusqu’à “Chansons Pour Titine”, sa version de “St. James Infirmary”, enfin, tout était magnifique, quoi… J’adore sa voix, je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de la voir, mais je suis très, très fan…
PM: Elle a fini recluse sur les hauteurs de Villefranche-de-Rouergue, dans l’Aveyron…
FV: Oui, et pas tout à fait dans la même veine ni dans la même époque, une autre qu’on n’entend plus non plus mais que j’appréciais vraiment, c’était Mama Béa. Il faut dire que l’un des avantages d’habiter une ville moyenne comme Boulogne-sur-Mer, c’est que comme l’offre culturelle y était moindre que dans une métropole comme Lille, on allait y voir ce qui se présentait, sans distinction. Tu vois, si j’avais plutôt grandi à Lille, je serais allé voir Clash, les Stranglers, Nina Hagen et compagnie, tandis que chez nous, j’ai pu voir ainsi Anna Prucnal et Catherine Ribeiro, des gens que je ne serais pas allé voir sans ça, et ça contribue à l’ouverture d’esprit.
PM: Je continue, tu as aussi cité Nino Ferrer, tout à l’heure…
FV: Ben oui, comme tout le monde, hein… Personnellement, je ne suis pas trop dans le divorce entre sa première et sa seconde période, je trouve qu’elles sont autant géniales et réjouissantes. Il y a certes des trucs rhythm n’ blues déconnants comme “Les Cornichons”, “Mirza” et “Je voudrais être Noir”, mais “La rue Madureira” ou des titres plus ambitieux comme “Métronomie”, jusqu’à ses tout derniers albums, je les trouve vraiment intéressants. C’est encore un de ceux dont j’ai la discographie complète.
PM: Allez, on va faire le grand saut: Johnny Hallyday…
FV: Ah, quand même! Bah, je suis d’une génération où on s’est quand même un peu foutus de sa gueule, et il y a sans doute une période où il s’est un peu perdu de vue. Mais si on veut faire une sélection parmi son répertoire, je trouve que sa version de “Fils de personne” n’a pas à rougir au regard de l‘originale de Creedence (“Fortunate Son”). Et vraiment, j’adore ce morceau, je le trouve sincère, authentique, à fond dedans, et il y a plein de titres de Johnny que je trouve forts et réussis. Qu’est-ce que je peux citer? Dans “Flagrant Délit”, il y a aussi “Génération Perdue” que j’aime bien, et “Cheveux longs, idées courtes” en réponse à Antoine. Et quand en 66, il sort “À tout casser”, derrière, t’entends un riff de guitare, tan-tan-tantantan, et c’est Jimmy Page qui envoie “Whole Lotta Love” deux ans avant Led Zeppelin. Tu vois, je discutais avec Philippe Almosnino, le guitariste des Wampas, et quand on se croise, on adore échanger parce qu’on est tous les deux assez fans du rock n’ roll des origines. Il m’a raconté comment il avait été auditionné pour être engagé par Johnny, et tous les guitaristes historiques du rock, le mec les connaissait à fond, c’était pas un cave. À un moment, je pense que pour lui, ça a été compliqué, les interviews, la pression et tout, mais je me fiche de savoir s’il n’était pas l’auteur de ses titres, mais seulement leur interprète. Quand j’écoute Édith Piaf ou Billie Holiday, je ne me pose pas ce genre de question: ça te touche ou ça te touche pas, le reste, c’est secondaire.
PM: Bien. Maintenant, je vais te poser LA véritable question cruciale, celle qui touche au cœur sacré de la culture ch’timi, alors fais bien attention à ta réponse… Dans le grand Derby qui nous oppose régulièrement, tu soutiendrais plutôt Lille ou Lens?
FV: (Rire)!
PM: Fais gaffe, tu risques de te fâcher avec la moitié des Hauts-de-France!
FV: Ah, j’en suis bien conscient, mais je vais assumer: je suis supporter du RC Lens! Mais faut comprendre, c’est le club populaire, et je suis du 6-2. Mais maintenant, je déteste ce qu’est devenu ce monde du foot, je n’y trouve plus de plaisir. Je trouve qu’on a atteint des sommets de vulgarité. J’entends dire: “normal qu’ils gagnent autant, puisque leurs carrières sont courtes“, mais je rappelle juste que pour un M’Bappé qui gagne au PSG deux millions d’euros par mois, nous autres, pour avoir droit à la retraite, faut qu’on travaille 42 ans. Ça fait 504 mois. Donc, tu divises deux millions par 504, ça fait environ 3.900 balles. Et si tu ramènes ça au SMIC, ça veut dire que M’Bappé gagne en un mois ce qu’un smicard pourrait gagner en 120 ans… C’est pas entendable. Je comprends certes que quelqu’un qui serait dix fois plus méritant que moi mériterait davantage que moi, mais pas qu’on aille vers des échelles de salaires qui vont de zéro à l’infini. Avec tout cet argent, on pourrait faire des choses extraordinaires, des écoles, des hôpitaux, payer les régimes de retraites, mais c’est pas concevable d’amasser des sommes pareilles, c’est pas mérité.
PM: Bravo, tu as dépassé mes espérances: tu viens de te fâcher avec la France entière!
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Chronique de leur dernier album en date, MARCEL ET SON ORCHESTRE – “C’est Pas À Vous Qu’ Ça M’Arriverait”: à lire ICI sur Paris-Move
Extrait: “Copieusement cuivré, l’afrobeat “Autocentré” accumule les liaisons dangereuses pour parodier la novlangue d’un jupitérisme naufragé. Dans la veine vintage french rhythm n’ blues de Nino Ferrer, “L’Empathie” et “Bertrand, Pas Rassurant” persistent dans cette verve dénonciatrice, et le rock-steady “Le Dégoût” (avec ses claviers façon Tyrone Downie et sa trombinette à la Vin Gordon) atteste que le jus coule toujours dans les artères des Marcels.” – Patrick DALLONGEVILLE, PARIS-MOVE, February 15th 2025
En tournée:
10 avril 2025 Le Bateau Ivre, Tours (37)
11 avril 2025 La Rayonne – Villeurbanne (69)
12 avril 2025 La Moba – Bagnols-sur-Cèze (30)
18 avril 2025 Le Bikini – Ramonville (31)
19 avril 2025 Chez Narcisse – Le Val d’Ajol (88)
24 mai 2025 Rock Olonne – Île d’Olonne (85)
30 mai 2025 Les Moissons Rock – Juvigny (51)
31 mai 2025 L’Embarcadère – Boulogne-sur-Mer (62)
6 juin 2025 Noyal Muzillac (56)
7 juin 2025 Loir’en Zic – Brives-Charensac (43)
21 juin 2025 Les Agités du Mélange – Fresnes-Sur-Escaut (59)
28 juin 2025 Le Chant des Grôles – Vivonne (86)
5 juillet 2025 Festival Ardenn’rock – Signy-l’Abbaye (08)
6 juillet 2025 Arras (62)
11 juillet 2025 Festival Le Murmure du Son – Eu (50)
26 septembre 2025 Espace Avel Vor – Plougastel-Daoulas (29)
7 novembre 2025 Le Kilowatt – Vitry-sur-Seine (94)
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