PARIS-MOVE, June 24th 2022 – Rovski a sorti il y a quelques semaines son premier album La Proie est Reine, salué par la critique. Avec ce duo composé de Sonia et Olive, on pourrait tout à fait imaginer deux sœurs, deux guerrières de la poésie, deux femmes échappées d’une tribu.
Les Rovski chantent comme on jette des sorts, l’archet en guise de baguette. Alliant l’organique des instruments à l’électrique des loopers et des claviers, les amazones urbaines Sonia et Olive ont pansé leurs plaies et mis toute leur dextérité au service de ce premier album déjouant l’évidence, unissant et triturant leurs différences pour inventer un langage commun.
Les lauréates du Fair 2020 nous dévoilent un nouvel extrait, Miedo, enregistré en session live. Le duo a choisi le sommet d’une montagne abrupte pour livrer en live cette berceuse guerrière dont le leitmotiv “no, no tengo Miedo” (non, je n’ai pas peur) résonne dans la vallée comme un mantra.
Utilisant comme à leur habitude des boucles vocales et instrumentales, les Rovski adoptent cette fois l’espagnol (la deuxième langue de Sonia qui est argentine) pour repousser avec force les peurs qui nous assaillent.
Dans Rovski, Sonia imagine, écrit, compose et Olive arrange, joue de tout (alto, guitares, claviers, percussions…), réinvente, restructure. L’alliance de leurs exigences se transforme en complicité musicale évidente. Deux voix qui s’entremêlent.
Pour leur premier album La Proie est reine, les Rovski traversent la Manche. La proie est reine, est enregistré sous la direction artistique de Emmanuelle Le Cann. La proie est reine, un titre mystérieux, un oxymore joueur, un jeu de miroir déformant…
Tantôt fragile, tantôt puissante, la proie n’est pas toujours celle que l’on croit : la proie devient reine, La reine devient proie. Les postures se transforment et ne cessent d’évoluer. C’est bien cette remise en perspective des rapports de force et leur mouvance perpétuelle qu’évoque le titre à deux têtes du nouvel album du duo Rovski.
Les amazones urbaines que sont Sonia et Olive ont pansé leurs plaies et mis toute leur dextérité au service du chant victorieux de la proie ou de la reine, inversant les rôles, déjouant l’évidence, unissant et triturant leurs différences pour inventer un langage commun.
A deux, en sœurs jumelles dissemblables, elles partent à la recherche de nouvelles terres à découvrir, à explorer et à fleurir.