Rock |
Voilà une voix qui nous vient de l’autre côté de la Méditerranée et qui nous réchauffe le cœur et l’âme d’un coup, comme si cette voix contenait tout le soleil en elle, le soleil d’Israël. Née en 1979 à Jérusalem de mère israélienne et de père canadien, Yael Deckelbaum n’est pas seulement une excellente chanteuse-guitariste-pianiste, elle est aussi une compositrice de talent, fruit de toutes ces années où, toute jeune fille, elle montait sur scène pour chanter et jouer de la guitare dans le groupe de son père, les Jerusalem Taverners, un groupe de folk-celtic-country.
A 16 ans elle remporte son premier prix national en tant que meilleur espoir interprète et compositrice. Sur scène, elle est alors accompagnée par Jonathan Levy et Shaul Eshet. De cette rencontre naîtra une collaboration étroite entre les trois artistes qui se retrouveront sur ce premier opus de le belle Yael.
Après plusieurs années passées à chanter Janis Joplin et Joni Mitchell dans de nombreux festivals et clubs de son pays, la voix de Yael a acquis une sensibilité et une émotivité qui fait mouche, comme sur le superbe ‘Mr Hide’ ou le très rythmé ‘Story Of My Life’.
Les chansons sont intemporelles, avec cette musicalité qui les place au-dessus de toute notion d’époque, comme si les modes n’existaient pas. Beau, majestueux, le titre ‘Come Another Day’ est la signature même de cette intemporalité qui ouvre la porte à une luminosité sonore des plus positives.
Les musiciens qui accompagnent Yael vous sont en grande partie connus puisque Shaul Eshet assure les claviers, Dani Dromi la guitare, Nir Mantzur la batterie tandis que Jonathan levy assure la basse et produit l’opus en question.
Côté voix, Yael Deckelbaum est un mélange de Joni Mitchell et de Janis Joplin assagie, avec cette manière de vous emporter avec elle dans un trip perso, intimiste à souhait. Ecoutez-la sur ‘Everything I Know’ et vous comprendrez de suite qu’il y a un vide dans votre CD-thèque, un joli vide que ce ‘Ground Zero’ remplira à merveille.
www.myspace.com/frankiebluesy
Cet album est l’aboutissement d’une collaboration qui a mûri entre Jonathan Levy, bassiste et producteur de l’album, et Yaël Deckelbaum. Et le résultat, s’il satisfait les protagonistes du projet, nous réjouit, nous, de manière encore plus forte car c’est une véritable pépite que nous découvrons ici.
Yaël obtint le premier prix au concours de la plus jeune chanteuse-compositrice d’Israël à l’âge de seize ans, ce qui ne nous surprend absolument pas vu ce que l’on entend sur cet opus. Elle a été soliste vocale avec l’orchestre philharmonique lors d’un concert tribut aux Beatles, en 1999 alors qu’elle n’avait que vingt ans! Elle a travaillé avec Schlomo Artzi, l’un des leaders incontestés parmi les chanteurs compositeurs israëliens et a été membre du trio féminin Ahavtihen avec Karolina du Funse et Dana Adini. En plus de son vieux pote Jonathan, la jeune et talentueuse artiste s’est entourée de Shaul Eshet aux claviers, Dani Dromi à la guitare et Nir Mantzur à la batterie. Elle nous propose dix morceaux originaux sur cet album sur lequel rien n’est à jeter. Seule la brièveté de l’album est à déplorer, avec seulement trente cinq minutes environ, mais trente cinq minutes d’excellente musique. Heureusement que la perspective de l’écouter en direct au New Morning le 9 novembre est là pour apaiser notre insatisfaction naissante.
Des mélodies empreintes d’audace dans la rédaction de la ligne musicale rendent les changements d’atmosphère permanents et font de ce disque quelque chose d’inclassable et d’indéfinissable qui devient indispensable. Je ne serai pas surpris que cette artiste soit passionnée par le théâtre car tout, dans sa façon d’interpréter ses compositions, est fait d’une manière si expressive que l’on peut imaginer des muses danser dans un théâtre antique sur ses musiques. Si vous vous rendez sur le site officiel de la jeune et talentueuse jeune femme www.yaëldeckelbaum.com des vidéos et de nombreuses informations vous renseigneront encore davantage sur cette personne attachante par de nombreux côtés, pour ne pas dire de tous. A découvrir absolument, et à aller écouter au New Morning le 9 novembre.