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Sera-t-il écrit dans les livres d’Histoire que les sept Taïshas se sont alliés pour éradiquer le Diem, confrérie des maitres du sable? Ce second volume de White Sand, fondé sur la cosmogonie de l’écrivain Brandon Sanderson, est presque aussi abscons que son synopsis. Kenton, chef des maîtres des sables, quémande à tour de rôle le soutien de chaque seigneur de guilde pour sauver le Diem. La duchesse Khrissalla, diplomate expérimentée, l’aide à prendre en compte la vision qu’a chacun de son propre intérêt. Cette quête n’a rien d’une sinécure. Seuls Raagent, général redevable à la suite d’une partie de chasse qui a tourné court, et Delius, amiral pour qui le vin est le meilleur ami de l’homme, se montrent accorts. De plus, l’A’kar a chargé un clan de la mise à mort de Kenton selon une procédure spécifique: huit guerriers sont envoyés chaque jour jusqu’à ce que leur mission soit accomplie… ou que leur chef soit occis. Pour rendre compte de cet état politique instable qu’est la paix, Julius Gopez a opté pour un dessin convulsif, sans profondeur de champ, qui ne demande qu’à être repris à contre-pied. Ainsi soit-il: au chapitre 6, le bien nommé “Changement De Cap”, Julius Otha imprime un style à l’épure décomplexée, propre aux comics, qui prévaudra dans White Sand Vol. 3, en librairie le 3 juin 2020.
Jean-Christophe Baugé
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PARIS-MOVE, March 3rd 2022
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