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Ceci est une révélation. La jeune vocaliste Daisa Munhoz, encore chrysalide dans le dernier opéra-Rock brésilien d’Heleno Vale (‘Soulspell’), s’est muée en papillon au sein de Vandroya. Le groupe, co-piloté par le guitariste Marco Lambert qui produit et signe huit des dix titres, sort son premier album en forme d’hommage à Angra (‘The Last Free Land’) et Symphony X (‘No Oblivion For Eternity’). Les deux morceaux plagiés précités, étapes quasi-obligatoires pour s’affranchir de ce qui a déjà été fait et gagner en liberté, précèdent une folle bacchanale Speed/Prog’: la basse en tapping de ‘Whithin Shadows’, les relents orientalisants de ‘Anthem For The Sun’, la superposition d’ambiances de ‘Solar Night’…
Deux erreurs de jeunesse nous empêchent cependant de délivrer la note maximale: une ballade mièvre – heureusement prétexte à la meilleure performance de Daisa, digne relève de Doro – et le repêchage de deux compositions insipides de Daniel Manso, ex-guitariste du groupe qui ferait mieux de se recycler dans une autre branche.
Cerise sur le gâteau: l’artwork du graphiste colombien Felipe Machado Franco est aussi réussi que ses précédentes réalisations pour Blind Guardian, Pagan’s Mind ou Rhapsody Of Fire.