| Pop, Punk |
Pop-punk. De nos jours, les étiquettes valsent et se décollent, pour parfois percer à jour une réalité plus complexe. Si l’énergie s’y trouve certes largement au rendez-vous, le second E.P. de ce jeune quartette parisien déborde déjà cette classification par trop réductrice. Et si l’empreinte de leurs influences demeure certes patente (de Blink-182 à Sum et Green Day, flagrantes sur “Not OK” et “Wrecked”), on peut y déceler aussi les traces de Stiff Little Fingers circa “Now And Then” (“All My Best”, “Throw It All Away”), voire des brit-poppers quasi-oubliés de Dodgy (les chœurs et power-riffs à haut potentiel mélodique de “Everything Behind”, “Wait On Me” et “Last Forever”). Bien trop créatif et harmonique pour se restreindre à un genre souvent bas-du-front, Two Trains Left explose les carcans marketing avec toute la vigueur de son âge, quitte à éclabousser au passage son sweat à capuche d’un entêtant parfum milk-shake. Résultat: pendant que les garçons pogotent, leurs frangines n’en perdent pas une goutte, et c’est sans doute l’un des atouts majeurs de Two Trains Left.
Patrick Dallongeville
Paris-Move, Blues Magazine, Illico & BluesBoarder
PARIS-MOVE, June 18th 2021
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Que voilà un EP qui tombe à pic pour nous rappeler que la vie reprend ses droits et que le rock’n’roll is still alive! Cela fait bientôt 6 ans que la formation pop punk sait se faire écouter. Le groupe originaire de Paris a déjà sorti un EP en 2018, Sorry & Pathetic. Un premier succès qui les conduira à faire des premières parties de groupes fameux comme ANTI-FLAG, STORY, UNTOLD, HOCKEY DAD ou BETWEEN YOU & ME. Et en 2020 ils ont sorti une poignée de singles, “Not Around”, “Sick Of The Regrets”, “Power Lines” et “Not OK”. Ils comptabilisent plus de 200.000 streams et plus de 40.000 auditeurs par mois. Ils ont commencé par des reprises et ils mettent plutôt leurs propres créations en avant depuis quelque temps. Un groupe à l’énergie explosive qui fera tout pour faire parler de lui plus encore! Le nom du band leur est venu à l’esprit en pensant aux trains de banlieue qu’ils utilisaient pour se retrouver et répéter. Comme quoi…
Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)
PARIS-MOVE, June 18th 2021