Rock |
Ce n’est pas la première invasion que la France connait qui arrive par le nord du pays. Nous n’allons pas vous refaire l’histoire car la différence, cette fois-ci, c’est que ce sont de supers décibels musicaux qui nous submergent. Ecrasant tout sur leur passage.
La puissance des premières notes et de la voix ne peuvent que nous pousser à nous abandonner à pareille force dévastatrice. On se laisse emporter par les riffs rageurs et le déluge de notes chargées d’un rock puissant assassin. Pourtant, pour qui a eu le bonheur de voir le trio en live, l’événement que constitue la sortie d’une nouvelle galette n’est qu’un succédané car rien ne peut égaler la prestation scénique du gang, même si l’Ersatz proposé ici est de taille! A preuve, les surprises multiples que recèle la galette cautériseraient presque les plaies multiples laissées par le passage du band sur scène. Et pour ceux qui n’ont pas encore vu Triggerfinger en live, il vous faudra imaginer trois lascars interprétant les onze nouveaux morceaux avec un punch indescriptible et cela vous permettra de patienter jusqu’à ce que la horde déferle à nouveau. Une horde composée de Ruben Block au chant et aux guitares, Mario Gossens aux fûts et Paul Van Brystegem à la basse quatre cordes.
Côté conquêtes, la horde n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il y eut ‘Faders Up’ en 2007 puis ‘What Grabs Ya’ en 2010. Deux opus salués par la presse spécialisée et qui ont ouvert à cette formation la porte de nombreuses scènes avant que ne sorte en 2011 ce ‘All This Dancin’ Around’.
Il n’y a plus qu’à espérer que les musiciens d’Anvers nous offrent un nouvel opus de cette trempe chaque année qui passera. Car tels d’éternels condamnés à boire sans soif, nous allons très rapidement être en manque de nouveaux titres de ce trio d’enfer.