Rock |
Voilà l’écoute d’un album qui ne peut que laisser des marques indélébiles quelque part dans les couches profondes de la sensibilité de tout un chacun. Et lorsque l’écoute s’opère quelques jours seulement après leur passage au Trianon de Paris, l’effet est encore plus prégnant. Et autant on ne sort jamais indemne d’une salle dans laquelle la formation de Stuart A. Staples vient de jouer en Live, autant on ne se relève pas non plus dans le même état après s’être laissé embarquer dans leur univers musical si particulier en écoutant leur dernier opus! Croyez-moi, l’ensemble de sensations éprouvées à ce moment là est quelque chose qui ne s’oublie pas…! Une sorte de chaleur réconfortante, extérieure comme intérieure. Un univers dans lequel rien de négatif ne peut se produire. Une musique entre baroque et post romantique de laquelle émergent des sonorités auxquelles nous ne sommes pas habitués et qui nous manquent pourtant dès que cela s’arrête. Le groupe a suffisamment gagné en cohésion et en homogénéité pour qu’il soit difficile de distinguer les compositions de David Boulter de celles de S.A. Staples ou de celles réalisées à plusieurs. Le noyau du groupe, David Boulter, aux claviers et à l’accordéon, Dan Mc Kinna à la basse, Neil Fraser à la guitare, Earl Harvin à la batterie, Stuart A. Staples au chant ainsi que l’électron libre David Kitt au chant et à la guitare s’est encore renforcé par l’apport d’un certain nombre d’invités qui contribuent tous à la réalisation de ce cocktail sonore grisant et qui constitue la griffe reconnaissable entre mille du groupe.
Indispensable à chacun, essentiel pour tous!
Petite remarque : la pochette est une idée de Suzanne Osborne, femme de Stuart, dans la vie civile…