THEA HOPKINS – Love Come Down

Autoproduction
Folk

Attention, glissement de terrain! La découverte de ce court album (6 titres) de Thea Hopkins risque de vous faire le même effet que celle de l'”Astral Weeks” du gros Van, ou encore du “Lorca” du regretté Tim Buckley. Rien de moins. De sang plus que mêlé (Iroquois, Afro-Américain, Irlandais, Français et Portuguais!), la paresse du critique lambda l’inclinerait à classer Thea Hopkins aux côtés de Buffy Sainte-Marie. Mais l’écoute attentive de cette demi-douzaine de plages révèle des horizons bien moins conventionnels. Passée la tentation de l’assimiler à de grandes oubliées du folk britton telles que Linda Perhacs et Judy Dyble, l’évidence saute aux tympans: par ses mélanges de folk organique et de drones joués à la trompette jazzy, au violon et à la flûte, Thea Hopkins s’avère de fait la plus convaincante perpétuatrice de l’art sépulcral et envoûtant de Nick Drake. Référence certes hautement risquée, mais cependant fondée à l’écoute de ses “Until Then”, “The Ghost Of Emmett Till”, “Love Come Down” et “Almost Upon A Time”. Alors qu’on ne l’attendait plus guère, le folk psychédélique du tournant des seventies revient donc nous hanter, à notre totale stupéfaction. À décacheter avec précaution: risque de coup de foudre!
Gros coup de coeur de la rédaction!

Patrick Dallongeville
Paris-MoveBlues Magazine, Illico & BluesBoarder

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Ils ont dit de Thea Hopkins:
“Thea Hopkins is one of the most poetic, literate and powerfully moving of the new singer/songwriters to emerge on the scene in the last few years.” — Peter, Paul & Mary

“An artist whose narratives drip with metaphor and imagery” — Americana UK

“The beauty of Thea’s voice is matched by the brilliance of her lyrics.” — Roberta Schwartz, Folk & Acoustic Music Exchange