Blues |
Il ne suffit pas que Robert Randolph donne son blanc seing à une production musicale pour que celle-ci foute le feu à la baraque. Bien que celle proposée ici ne soit aucunement à négliger et à mésestimer. D’autant que s’il y en a un qui excelle dans la maîtrise de la slide, c’est bien lui. On sait que c’est à la paroisse qu’il apprit à manier cet instrument, parce que rien n’est trop bien pour magnifier Dieu! Et l’on comprend vite qu’il n’est pas le seul adepte de la Steel Guitar et Lap Steel Guitar dans son église. Et c’est lui qui offre l’usage de l’instrument à quatre compères: Calvin Cooke, Aubrey Ghent, Chuck Cambell et Darick Campbell. Avec en prime quatre chanteurs et une invitée de marque, Shemekia Copeland, quatre bassistes, cinq batteurs, cinq guitaristes, deux organistes et deux pianistes qui arrivent en renfort pour seconder les héros du jour. Les familles Campbell (4) et Randolph (2) voient plusieurs membres des fratries embarqués dans l’aventure. Pour assurer le tout, de grands compositeurs ont été conviés: Gregg Allman, George Harrison et Elmore James, entre autres, mais il n’en demeure pas moins que le tout est un peu inégal, sans doute du fait justement des trop grandes différences entre les compositeurs et autres traditionnels sélectionnés.
Si l’objectif était de faire découvrir l’instrument, mission accomplie, mais cela n’est pas suffisant pour faire un grand album.
Bon, sans plus.