THE PSYCHOTIC MONKS – Silence Slowly And Madly Shines

Alter-K
Rock

Ce n’est pas sans rappeler le côté psychédélique du Flamant Rose des premiers jours, en un peu plus pêchu tout de même, plus rock’n’roll. Cela commence par une immersion dans les sixties, mais la porte se referme très vite pour s’ouvrir vers d’autres horizons. Ce quatuor parisien a déjà commis deux EPs : le premier de 5 titres, “Faces To” et le second de 4 morceaux, “Another Man”, et puis plus de 60 concerts en 2016 forgent le caractère et consolident le groupe devenu une entité à part entière. Sans leader particulier. Les deux frères, Arthur Dussaux, guitare, basse et chant, et Paul Dussaux, clavier, basse et chant auxquels il convient d’ajouter Martin Bejuy et Clément Caillierez vous entrainent dans un délire musical sans nom. En véritables explorateurs de sons divers et de sonorités triturées, ils combinent le tout de manière à réaliser de véritables fresques sonores. Pour ce premier album des The Psychotic Monks ils nous proposent 10 tableaux musicaux “psyché acido pulsionnels”, comme Arthur définirait lui-même leur musique contemplative et rageuse. Si leur musique avait à voir avec le nom de la formation, The Psychotic Monks, on y trouverait aussi bien du Black Keys et des Psychotic Girls que du Funky Monks des Red Hot Chili Peppers, et cela résumerait assez bien leur démarche faite de fusion et de dépassement.
Une belle découverte !
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Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)

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Nouveau venu de la scène néo-psyché, ce quatuor parisien fonce tout droit vers ce qui s’y fait de plus noir et de plus fort.
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La route, la poussière, la guitare, la folie, la fureur : la recette des Psychotic Monks n’est pas nouvelle (des Cramps à Spacemen 3, la lignée semble même infinie) mais elle fait toujours son petit effet. Surtout clairement plus passionné que le tout-venant néopsychédélique, le quatuor parisien colporte son boucan et sa bonne parole partout et aussi souvent qu’il le peut, en France ou à l’étranger, armé d’une armada de guitares rares et de grosses boîtes d’effet.
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Olivier Lamm
Libération
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