Jazz

“He’s at the highest level of our music – you can’t get any higher than him. Everybody strives to have a personal sound: his sound is definitive.” – Wynton Marsalis

Pour nombre de grands artistes de jazz, la musique de Wayne Shorter est considérée à juste titre comme “un temple”. C’est donc naturellement que ce 31 janvier 2020 sortira cet album d’excellence “The Music of Wayne Shorter – Jazz at Lincoln Center Orchestra & Wynton Marsalis” qui sortira sur le label Blue Engine Records, que nous classerons bien entendu en “indispensable” pour tous les vrais amateurs de jazz.
Wynton Marsalis est un invité naturel, qui partage une même vision de la musique que Wayne Shorter, pour qui les notes, les rythmes et les silences ont un sens.

“The Music of Wayne Shorter – Jazz at Lincoln Center Orchestra & Wynton Marsalis” est un double album. Sur le CD1 on retrouve: WAYNE SHORTER, tenor saxophone – WYNTON MARSALIS, trumpet – DAN NIMMER, piano – MARCUS PRINTUP, trumpet – SHERMAN IRBY, alto saxophone – VINCENT GARDNER, trombone – ALI JACKSON, drums.
Avec en quatrième titre un élégant solo de Wayne Shorter sur “Contemplation”, et il faut bien avouer que les titres passent les uns derrière les autres avec un réel plaisir, car nous sommes là devant une oeuvre d’art, avec des musiciens hors norme.

Concernant Wayne Shorter et ce projet “Jazz at Lincoln Center Orchestra & Wynton Marsalis”, c’est sans doute le contrebassiste Christian McBride qui en parle le mieux:
“Wayne Shorter est la preuve qu’avec une forte imagination (et compétence), un territoire inexploré devient moins intimidant… et parfois assez amusant. La musique de Wayne est devenue un vocabulaire instrumental de base pour tous ceux qui l’ont suivi. Pour tous ceux qui souhaitent jouer du jazz, c’est un must! Qui passe au travers de la musique d’Ellington, Monk et Shorter.
Une grande partie de la musique de Wayne est architecturalement parfaite en termes de structure harmonique et mélodique. En tant que musiciens créatifs, nous prenons des libertés avec les interprétations de la musique de chaque légende, tout en gardant un œil conscient sur l’ADN d’un titre.
La majeure partie du matériel que le Jazz at Lincoln Center Orchestra avec Wynton Marsalis a choisi d’organiser pour cette performance a été composée au cours de la première décennie de la carrière de Wayne. “Mama ‘G'”, “Armageddon”, “Contemplation”, “Hammer Head”, “Teru” et “Lost” ont tous été écrits entre 1959 et 1966.
Son matériel de cette période fait partie des fondements du jazz moderne. “Diana” (prononcé “Gianna”) a été composé en 1974 tout comme le jazz fusion et, en particulier, Weather Report, atteignaient leur zénith.
“Endangered Species” et “The Three Marias” proviennent tous les deux de l’album de Wayne Atlantis de 1985. La base de cet album était des claviers des années 80 et divers autres instruments électriques. Le JLCO fait un travail remarquable d’arrangement créatif de la musique de Wayne tout en gardant un œil vigilant sur la structure de base de ces titres. Plus important encore, la confiance de Wayne envers le groupe est évidente.
Décrire les points forts orchestraux de chaque chanson serait, je pense, contraire au modus operandi de Wayne d’oser expérimenter l’inconnu. Je vous encourage à vous écouter et, bien sûr, à utiliser un peu d’imagination.” – Christian McBride

J’ai volontairement laissé quelques textes courts en anglais, car il perdent la profondeur de leur sens une fois traduits.

“Music cannot stop wars, but, like the judge says, ‘What are your intentions?’. I want the music to carry the good intentions, the good dialogue, the impetus for people to start thinking things they never thought before.” – Wayne Shorter

Thierry Docmac
Bayou Blue Radio – Paris-Move

PARIS-MOVE, January 20th 2020

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Wayne’s World: Wayne Shorter With The Jazz At Lincoln Center Orchestra – premier extrait sur YouTube, ICI

Wayne’s World: Wayne Shorter With The Jazz At Lincoln Center Orchestra – second extrait sur YouTube ICI