| Jazz |
Contrairement aux apparences, ils n’arrivent pas de la Grosse Pomme ou d’ailleurs aux Etats Unis, mais de Grande Bretagne, très précisément. Preuve de la belle vitalité des formations européennes et signe que tout ce qui est bon ne vient pas obligatoirement d’outre-atlantique. Il s’agit ici de leur troisième album. C’est George Cooper, piano, würlitzer, orgue, vibraphone, percussions, qui est à l’origine de la formation. Il est secondé par Ian Matthews à la batterie, Will Haris à la contrebasse, Nick Malcolm à la trompette et Jake McMurchie au saxophone. Auxquels il convient d’ajouter le rappeur Doc Brown au chant sur Rolling on a High, ainsi que Gemma Bott et George Cooper. L’opus a été enregistré là où résident les Haggis Horns et Malcolm Strachan, brillant trompettiste écossais. Passionnés de jazz des années 1950 et du début des années 1960 (hard bop, jazz modal) les musiciens dont le nom de la formation n’est pas usurpé, The Jazz Defenders, n’ont pas l’intention de renier leurs influences. Vous avez ainsi droit à des morceaux aux accents classiques mais au swing redoutable, voir même emprunts de funk. Un opus terriblement pêchu qui devrait attirer l’attention et séduire les plus réticents à ce que l’on appelle habituellement le jazz.
Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)
PARIS-MOVE, June 17th 2024
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