Indie rock

Après avoir âprement défendu sur scène son premier EP paru en 2017 (“Cherokee Hell”), The Harts Industry remet le couvert avec celui-ci. On y retrouve les accents d’un certain rock héroïque né dans les années 80, où se mêle le souffle épique des ténors du millenium. Le “Water Snakes” d’ouverture évoque ainsi la rencontre du U2 de “Rattle & Hum” et du Black Rebel Motorcycle Club, tandis que l’emporté “Cross The Lines” en fait autant avec le survoltage de Triggerfinger. Les machines dont l’hégémonie assombrit funestement les trois décennies écoulées cèdent ici le pas à une énergie 100% organique, comme en témoigne le son de batterie de l’envoûtant “Night Call” (sur lequel viennent se briser d’amples power chords électrifiés), tandis que le chant et les choruses de guitare s’y nimbent de pertinents effets, conférant à l’ensemble une puissance majestueuse dont “Prodigal Son” et “The Day Is Pale” prolongent le charme en ballades sépulcrales. Alors que maintes formations diluent leur propos par delà les 70 minutes réglementaires, The Harts Industry convainc ici en cinq plages, où se concentre l’essentiel de ses atouts majeurs: un groupe à suivre.

Patrick Dallongeville
Paris-Move, Blues Magazine, Illico & BluesBoarder

PARIS-MOVE, December 27th 2021

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The Harts Industry – Water Snakes (extrait du nouvel EP #ALLCOVEREDINGOLD disponible le 18.02.2022):

The Harts Industry – The Day is Pale (Live session):

“Notre nouvel EP “All Covered in Gold” à paraître le 18 Février 2022 est un tableau qui raconte les désillusions et les désirs d’une génération malmenée par des épreuves telles que l’abandon, le sentiment d’échec ou encore la perte de confiance en soi. La mélancolie et le souvenir d’une période où tout paraissait paisible et innocent, une tendresse à l’égard de ces instants et l’espoir d’une quiétude qui ramènerait cette sérénité́ perdue. Cette vision dorée, chaleureuse, est à la fois un refuge, mais aussi un piège.” – The Harts Industry