Americana, Rock |
The Fallen Stars est le groupe d’americana que constituent Bobbo et Tracy Byrnes avec le batteur Matt Froehlich autour de Anaheim, Californie (dans le fameux Orange County). Soit le line-up de base des albums solo de Bobbo Byrnes, me direz-vous. Certes, mais en dépit d’évidents points communs entre ces projets parallèles, ces derniers n’en cultivent pas moins leurs identités respectives. Ainsi de cette série d’albums et d’EPs que les Fallen Stars consacrent depuis quelques années à leur marotte commune: la série TV “Firefly”. Si (comme moi) vous n’en êtes ni averti ni familier, sachez qu’il s’agit d’un serial dont quatorze épisodes furent produits et diffusés en 2002, pour se conclure sur un long métrage au cinéma en 2005. Comme pour d’autres séries cultes (“Le Prisonnier” ou “Chapeau Melon Et Bottes De Foin”), celle-ci a généré une communauté de fans (ceux de “Firefly” se surnomment entre eux les Browncoats), et nos trois amis en sont de fervents participants. Chacune des quinze plages ci-proposées se réfère à un épisode successif de la série, et si vous n’en êtes pas féru, une partie de leur concept risque de vous demeurer absconse. Heureusement, il reste la musique (ainsi que les paroles, intégralement reproduites sur le livret inclus). On reconnaît d’emblée le picking agreste de Bobbo sur le “Still Flying” d’ouverture que chante Tracy, avec le soutien du violon de Georgianna Hennessy. Le concept de “Firefly” consiste à mêler la science-fiction post-apocalyptique à des références au western (encore un lien avec les Byrds, dont “Mr Spaceman” et “CTA 102” combinaient les mêmes ingrédients), et des plages telles que “Nothing” et “Here I Am” en attestent, tandis qu’une bienvenue touche folk s’immisce aussi, au fil de “Stronger Than Steel”, “Goodnight Kiss”, “The True Story Of The Hero Of Canton” ainsi que “Carry Me”, et que la power-pop n’est pas négligée pour autant (“Big Damn Hero”, “Miracle”, “Open The Door”, “Naked”, “Home”, “Just Believe”). Tandis que Tracy Byrnes y chante (avec justesse et émotion) la majorité des plages (et que nos amis y accueillent quelques-uns des leurs en renfort), voici donc un side-project sympathique, qui séduira autant les nostalgiques de la scène Paisley que ceux du West-Coast sound de la seconde moitié des sixties. Sans oublier bien entendu ceux de “Firefly”!
Patrick DALLONGEVILLE
Paris-Move, Illico & BluesBoarder, Blues & Co
PARIS-MOVE, July 10th 2024
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