Rock

Avec deux CD, un tee-shirt et un DVD dans leur magasin, le trio british n’a pour le moment pas grand chose à vendre, semble-t-il, mais non de D… qu’est ce que cela pulse…!!!
On s’auto-flagelle même de ne pas avoir été présent au Plan, à Ris-Orangis, courant février 2010, lorsqu’ils s’y sont rendus pour distiller leur musique, de l’excellent rock ‘en veux-tu, en voilà’ qui réchauffe les tympans et tout ce qui va avec. Car The Brew, c’est la formule minimaliste idéale pour balancer toute la sauce!

Et tandis que l’on s’extasiait de leur présence pour un concert unique chez nous pendant l’hiver, ils donnaient 15 concerts en Espagne, 25 en Allemagne, 11 en Pologne, et un seul, certes, à Malte, on aurait mieux fait de se demande en quoi le siècle des Lumières nous avait éclairés. Le cartésianisme est peut-être notre fort, ici, dans l’hexagone, mais en ce qui concerne le reste, nous pouvons aller nous rhabiller. Avec un seul concert au compteur, on ferait mieux de se la jouer humble et discret.

Avec The Brew, la formule du trio a retrouvé tout son pouvoir et ses lettres de noblesse. Composé de Jason Barwick à la guitare, Kurtis Smith à la batterie et son multi-instrumentiste de père, Tim, considéré comme le Mozart et le Beethoven de la pop et de la rock music british, le trio distille une excellente musique qui fera bouger à souhait tous les amateurs de rock ledzeppelinien ou acdcien qui se respecte.
Cela fait quelques années que les garçons tournent ensemble mais il est évident que la vie de tournée leur a permis de se trouver un son qui, même s’il flirte farouchement avec celui des Who, de Led Zep ou de quelques autres, n’en est pas moins original et personnel.

Faites les vite revenir chez nous, Dieux du rock et de la bonne musique, car nous commençons à nous sentir merdeux dans nos frocs de les avoir loupés en février.