Blues-Rock

Issus de formations blues et jazz belges de renom, chacun des membres de The Bluesbones affiche un impressionnant pedigree musical. Composant l’essentiel de son répertoire, la formation (fondée voici dix ans déjà) s’est octroyé la seconde place lors de l’European Blues Challenge qui s’est tenu au Danemark en 2017. À la tête de plusieurs albums studio encensés par la critique, c’est encore sur les planches qu’elle restitue le meilleur de son potentiel, comme en témoignait dès son origine son CD/DVD “Live @ The Bosuil”, et comme le confirme le présent album, capté lors du Swing Blues festival de Wespelaar. Nos Flamands y distillent un blues-rock puissant, où se distinguent le son vintage de l’orgue Hammond d’Edwin Risbourg et la guitare cinglante de Stef Paglia (dans l’esprit d’antagonisme constructif où s’illustraient voici un demi-siècle Jon Lord et Ritchie Blackmore, voire Chick Churchill et Alvin Lee). Pas en reste, la section rythmique en accompagne fidèlement les ruades, et après le tonitruant “Find My Way Out” d’ouverture, les cinq musiciens déploient une palette où le funky blues façon Bonamassa et Walter Trout (“The End”, “The Witchdoctor”, “Sealed Souls”) côtoie le rhythm n’ blues jazzy louisianais (“Demon Blues”), le low down dirty blues (“Going Down”, “Betrayal”, “Whiskey Drinking Woman”) et le british boogie façon Savoy Brown ou Chicken Shack (“Cruisin'”, “A Better Life”, “Psycho Mind”). Ex-pilier du studio qu’il managea avec Tim Janssens, le chanteur et frontman Nico De Cock (ex-Blues Conspiracy) a confié à ce dernier la production et le mixage de ce set, restitué à la manière d’autres lives épiques d’antan. Preuve qu’une certaine idée du blues-rock à l’ancienne n’est pas près de disparaître: high energy de bout en bout!

Patrick Dallongeville
Paris-Move, Blues Magazine, Illico & BluesBoarder

PARIS-MOVE, December 19th 2021

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A commander sur le site internet de la formation, ICI

The BluesBones – The End (Live on stage 2020):