TERRY BRISACK – One Night In The Wax Museum

Orage Continental
Blues-Rock

Portée par les orchestrations majestueuses de Fred Lafage, cette livraison de notre compatriote Terry Brisack ouvre un nouveau chapitre dans le parcours de ce troubadour des âmes. Le Seaside Ghosts Orchestra déploie ainsi ses ailes ombrageuses sur de bouleversantes ballades telles que “Loving Wars”, “Seaside Love Affair”, “Theatre Of Blood”, “Angel Or Demon” ou encore “Home Again”. Un peu comme si Lee Hazelwood s’était piqué de produire Johan Asherton ou les Guttercats (eux-mêmes familiers de Terry). Les cordes, harpsichord et glockenspiel captés par Patrick Chevalot rivalisent ici de discrétion et d’à-propos, pour sertir l’écriture subtile d’un Terry Brisack en apesanteur. Le bon vieux rock n’ pop versant sixties ne s’en trouve pas délaissé pour autant, comme en témoignent avantageusement “I Sing The Body Electric”, “Museum Of Hearts”, “Endless Circles” et “Getting Closer”, avec leurs surf guitars en echo-delay, leur Hammond B3 (ou theremin) et le drumming au bord du twist de Peter Orins. La reprise inspirée de ce semi-flop du tragique Gene Vincent, “The Day The World Turned Blue” (confession d’un égaré de l’espace-temps), conclut et résume quasiment l’affaire à elle seule. Un spleen presque aussi contagieux et doux-amer que celui des Kinks de “Dead End Street” et “Waterloo Sunset”… En ces troubled times, qui dit mieux?

Patrick Dallongeville
Paris-MoveBlues Magazine, Illico & BluesBoarder

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Terry BRISACK n’est visiblement pas du genre à rester les deux pieds dans le même sabot, à garder le même cap, une fois les choses bien établies. Non, le lascar est du style équilibriste, aventurier, avec prises de risques, au fil des années et des rencontres. Le voici qui nous revient (après un moment d’absence qui m’a semblé bien long) pour nous proposer ici avec “One Night In The Wax Museum” un album bourré de feeling, d’émotion pure, de sensations, de frissons. Le voyage brisackien commence avec l’instrumental “Sing The Body Electric”, histoire de vous plonger dans l’univers d’un Terry BRISACK qui oscille entre complaintes du coeur et de l’âme, et il se poursuit avec le très beau “Loving Wars” et le non moins superbe “Home Again”. La magie se prolonge tout au long de cet album dont je me dois de vous souligner l’exceptionnelle qualité d’enregistrement: vous entendez, vous ressentez jusqu’aux notes à peine effleurées et tout cela dans une ambiance amicale qui fait de ce disque un grand moment d’émotion.
Tous les titres sont signés Terry BRISACK, à l’exception du fameux “The Day The World Turned Blue” du regretté et presque maudit Gene Vincent, titre qui termine ce voyage dans le Wax Musueum et dont l’interprétation par Terry BRISACK vous fait dresser les poils. Un des grands moments de l’album!
Et lorsque la mélancolie qui plane sur cet opus s’évanouit parce que les onze titres sont passés, vous n’avez qu’un réflexe, celui d’appuyer sur la touche ‘replay’, car non seulement ce disque vous prend aux tripes mais il vous fait vivre la musique avec une nouvelle élégance. Une élégance qui souligne la classe de Terry BRISACK. Après l’écoute de cet album on ne peut que se lever, le saluer et lui dire ‘Monsieur’.

Frankie Bluesy
Rédacteur en chef
Paris-Move

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TERRY BRISACK – One Night In The Wax Museum – un superbe album à commander sur le Bandcamp de Terry Brisack, ICI

“Museum of heart” – extrait du nouvel album de Terry Brisack, ICI

TERRY BRISACK – One Night In The Wax Museum – Tracklisting:
1. I sing the body electric 03:39
2. Loving wars 03:21
3. Home again 04:42
4. Museum of heart 03:30
5. Angel or demon 04:16
6. Endless circles 04:25
7. Seaside love affair 04:25
8. Lonely avenue lullaby 02:13
9. Theatre of blood 03:32
10. Getting closer 05:30
11. The day the world turned blue 03:20

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