Terry Brisack & Band – Rainy Day Tales

Orage Continental
Rock

Des Français obsédés par un certain pop-folk-rock anglo-saxon à l’ancienne, je pourrais vous en citer des génériques entiers. Le club de ceux qui parviennent à s’inscrire dans cette veine sans se couvrir de ridicule est toutefois beaucoup plus restreint. Aux côtés de son ami Johan Asherton (ainsi que de Dominic Sonic et des Guttercats), Terry Brisack y détient légitimement son rond de serviette. Musicologue averti et prosélyte des racines de ces musiques que l’on dit actuelles, Terry parvient à se hisser au niveau de ce classique que demeure le "Trystero’s Empire" de Johan Asherton. Que ce dernier figure à ses côtés sur cinq des treize titres proposés ne doit sans doute rien au hasard, de même que la présence du violoncelle obsédant de Timothée Couteau. Dans le prolongement de leur prédécesseur, "Diary Of A Lover", ces contes des jours de pluie privilégient encore et toujours les climats atmosphériques. L’apport des cuivres aériens de Guillaume Garney de Soos s’avère à cet égard souvent déterminant. De sombres histoires d’amours perdues, de primitifs Flamands, de solitude et d’ivresse côtoient donc cette fois une belle adaptation du "Alone Again Or" de Bryan McLean (pendant maudit d’Arthur Lee au sein de Love), tandis que le spectre des Only Ones de Peter Perrett s’invite à nouveau de ci, de là ("You On The Phone"). À noter, Terry assure avec brio toutes les parties de guitare, parachevant ainsi son impressionnante palette d’arrangeur-songwriter.

Patrick Dallongeville
Paris-Move / Blues Magazine / Illico & BluesBoarder

Terry Brisack

Terry Brisack & Band – Rainy Day Tales

Orage Continental
Rock

Des Français obsédés par un certain pop-folk-rock anglo-saxon à l’ancienne, je pourrais vous en citer des génériques entiers. Le club de ceux qui parviennent à s’inscrire dans cette veine sans se couvrir de ridicule est toutefois beaucoup plus restreint. Aux côtés de son ami Johan Asherton (ainsi que de Dominic Sonic et des Guttercats), Terry Brisack y détient légitimement son rond de serviette. Musicologue averti et prosélyte des racines de ces musiques que l’on dit actuelles, Terry parvient à se hisser au niveau de ce classique que demeure le "Trystero’s Empire" de Johan Asherton. Que ce dernier figure à ses côtés sur cinq des treize titres proposés ne doit sans doute rien au hasard, de même que la présence du violoncelle obsédant de Timothée Couteau. Dans le prolongement de leur prédécesseur, "Diary Of A Lover", ces contes des jours de pluie privilégient encore et toujours les climats atmosphériques. L’apport des cuivres aériens de Guillaume Garney de Soos s’avère à cet égard souvent déterminant. De sombres histoires d’amours perdues, de primitifs Flamands, de solitude et d’ivresse côtoient donc cette fois une belle adaptation du "Alone Again Or" de Bryan McLean (pendant maudit d’Arthur Lee au sein de Love), tandis que le spectre des Only Ones de Peter Perrett s’invite à nouveau de ci, de là ("You On The Phone"). À noter, Terry assure avec brio toutes les parties de guitare, parachevant ainsi son impressionnante palette d’arrangeur-songwriter.

Patrick Dallongeville
Paris-Move / Blues Magazine / Illico & BluesBoarder

Terry Brisack