STEVE WALLIS – Nothing Stays The Same Way For Long

Autoproduction
Folk
STEVE WALLIS - Nothing Stays The Same Way For Long

Ayant grandi en Australie (à Byron Bay), le singer-songwriter Steve Wallis fit ses premières armes en sillonnant le pays au sein de formations locales, avant de se transporter en 2014 sur notre vieux continent, pour y élire domicile à Paris. En 2018, sa chanson “Melbourne Rain” figure sur la bande son du video game à succès “Detroit”, et l’introduit à un vaste public, lui valant dès lors de tourner en solo de par l’Europe et les États-Unis (ainsi bien sûr que dans son pays natal). C’est au cours d’une session d’écriture organisée dans l’État de New-York par les fameux Milk Carton Kids qu’il rencontre le songwriter, producteur et multi-instrumentiste anglais Joe Boon. Leur amitié suscite bientôt le projet de travailler ensemble à des démos en vue de la réalisation de ce premier album de Steve, dont ce dernier a écrit et composé les onze originaux. Y partageant les parties de piano avec Joe, il y bénéficie des chœurs sensibles de Bryony Lewis et Kara McKee, tandis que Boon y assure également la basse, le drumming et d’occasionnelles pistes de mellotron. L’ultra-mélancolique “The Loneliest” (qui ouvre le ban), les languides “Mary” et “Her Name”, ainsi que l’agreste “Amsterdam”, en ancrent d’emblée le registre parmi ces songwriters des early seventies qui gravitaient autour de Laurel Canyon (les Neil Young, James Taylor, Joni Mitchell et consorts). Assis sur leurs bases acoustiques, les arrangements concèdent la part belle aux cordes (qu’elles se trouvent pincées, glissées ou frappées), et Boon utilise davantage les balais que les baguettes, sur un drum-kit tout en retenue. Mené selon un vigoureux picking folk, l’autobiographique “The Wolf” bénéficie en outre du violon plaintif de MorganEve Swain, tandis que sur une alerte trame bluegrass, “Blue-Eyed Annie” s’avère un pastiche fichtrement réussi de John Prine. Que vous soyiez fan du Young acoustique et écorché de “After The Gold Rush” (“Starting Tomorrow”), ou encore de l’épure désespérée de Townes Van Zandt (“Waiting For Someday”, “Little Pearls Of Water” et la magistrale plage titulaire), voici un disque hors du temps qui les rejoindra aisément sur leur étagère.

Patrick Dallongeville
Paris-MoveBlues Magazine, Illico & BluesBoarder

PARIS-MOVE, August 22nd 2022

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Steve Wallis – Nothing Stays The Same Way For Long (TiK Theater im Kino Berlin 24.03.2022):