| Death metal |
Deux années se sont écoulées depuis le double album studio The Living Infinite (2013), comme le divin nectar d’un tonneau qui semble ne jamais se vider. Pour The Ride Majestic, chevauchée majestueuse, le plus franco-belge des groupes de death metal mélodique suédois s’est retrouvé sur l’essentiel: densifier la diversité. Des styles, s’entend. Jusqu’à saturer “Alight In The Aftermath” d’informations selon la méthode brevetée par Devin Townsend, tombée dans le domaine public. Si l’extraordinaire chanteur Björn “Speed” Strid, dernier membre originel du groupe, semble régner pour mieux diviser, il est surtout garant d’un éclectisme qui confine à la science “frictions”. N’a-t-il pas fondé le mastodonte classic rock The Night Flight Orchestra en 2007 avec son guitariste David Andersson? Condensant en quatre minutes tout ce que le rock progressif, sur des décennies, a autorisé en termes de cassures de rythmes et de changements d’ambiances, “Death In General” et “Petrichor By Sulphur” jouent l’antagonisme entre agressions gratuites et ponts aériens. Avec, cerise sur le Marshall, “Enemies In Fidelity” et sa mélopée violoncelle/ piano portée par les blasts de Dirk Verbeuren (futur Megadeth)! On porte pour cela, sans restriction d’âge, un amour très vrai à Soilwork. Sentiment qui, merveille des merveilles, parait réciproque (huit dates en France avec Hatesphere et T.A.N.K.).
Jean-Christophe Baugé
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PARIS-MOVE, June 7th 2021
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