Sister Sin – True Sound Of The Underground

Bad Reputation
Rock

Putain de baffe que ce second opus de la très sexy Liv et de ses compères. Deux ans après ‘Switchblade Serenades’ que Paris-Move vous avait présenté et annoncé comme un album qui allait cartonner, revoici Sister Sin avec ‘True Sound Of The Underground’, comme si le son entendu sur le premier CD n’avait pas été le vrai son, si on décode le titre de ce nouvel opus.
Après pareille annonce, on est donc vachement attentif à ce que ce combo va nous balancer et d’entrée ça frappe fort avec….’Sound Of The Underground’, justement. Rien à dire, c’est à la hauteur de ce que l’on espérait: la voix de la belle amazone est toujours aussi rageuse et d’une puissance à vous secouer la colonne jusqu’à vous faire dresser les poils. Et pas que les poils. C’est de l’énergie féminine à l’état brut, sans concession, libérée et jouissive au max du max. Et tout ça sur des grattes foudroyantes qui déchirent les lambeaux de votre string tandis que la rythmique vous caramélise tout ce qui vous reste comme obstacle entre vous et la belle Liv. En guerriers ouvrant la route à leur sirène nordique, Jimmy à la six cordes, Dave à la batterie et Benton à la basse sont des mercenaires dévoués à la cause de Sister Sin et gare à vos enceintes si elles tentent d’y résister.

‘Outrage’, le second titre, est de la veine de ce ‘On Parole’ que nous vous avions signalé comme étant ‘LE’ titre du premier opus, un titre qui fut le premier single du combo aux USA et dont le clip tourna sur MTV, annonçant l’invasion nordique Sister Sin à laquelle de nombreux pays, dont la France, n’ont pu résister. Et c’est tant mieux car, franchement, avec Sister Sin, vous ne donnez pas dans un rock réchauffé ou édulcoré, revisité ‘façon de..’ ou vomi par on ne sait quel revenant en mal de pépètes. Ici, c’est du sérieux et qui ne fait pas dans la fausse dentelle de salon. Ecoutez ‘24/7’, du même calibre que ‘On Parole’, titre devenu la référence du groupe et qui démontre ici que le combo n’a pas fait un pas en avant mais qu’il a sauté par-dessus le gouffre du rock maudit dans lequel se sont viandés pas mal d’autre groupes.

Avec le titre suivant, ‘Heading For Hell’, la belle Liv vous plonge dans un volcan rock qui rugit, crache son cœur. La guitare est aussi ardente que la lave qui coule sur les flancs de la belle Liv et que vos enceintes vous balancent au visage.
‘Stand Alone’, ‘Built To Last’ et ‘The Devil I Know’ sont de la même veine, jouissive à l’extrême. Avec ‘Times Aren’t A-Changing’, on plonge direct dans l’hymne d’une génération à venir et qui attendait son icône, sa grande prêtresse.

Pour finir, sur ‘Beat’ Em Down’, le quatuor rend hommage au regretté champion de boxe suédois Jens Ingemar ‘Ingo’ Johansson, qui fut champion du monde des lourds et qui ne connut durant toute sa carrière que deux défaites et dix sept victoires par KO. Le style de KO que vous inflige Sister Sin avec ce ‘True Sound Of The Underground’.

C’est vrai, Liv, c’est vrai qu’après un très bon ‘Switchblade Serenades’, nous avons ici le vrai son de l’underground. Putain de baffe que ce second opus de la très sexy Liv et de ses compères.

Frankie Bluesy Pfeiffer
www.myspace.com/frankiebluesy
Sister Sin