| Chanson, Jazz |
L’album de Sarah LANCMAN n’a pas, cette fois-ci, été enregistré en Thaïlande (Chon Buri) mais au Studio de Meudon et aux Studios Malembo de Bois-Colombes, dans les Hauts de Seine. Ce qui ne gêne en rien, d’ailleurs, d’avoir le sentiment de se trouver immergé dans un univers intimiste particulier. C’est la Dame en personne qui produit ce “Parisienne”. Le fidèle Giovanni Mirabassi est toujours au piano, pour notre plus grand plaisir! Les autres musiciens, par contre, ont changé. Pierrick Pedron est au saxophone Alto, Marc Berthoumieux est à l’accordéon, Laurent Vernerey à la contrebasse et Stéphane Huchard à la batterie. Sur cet opus dont la qualité vous fait promener entre les étoiles, huit compositions sont de Sarah LANCMAN, qui chante tous les morceaux et joue sur les blanches et les noires du piano sur “Ton silence”. Preuve de sa volonté d’équilibrer les langues, elle respecte l’exacte parité de celles-ci puisqu’elle en a composé 4 en français et 4 en anglais. Une reprise du couple Charles Aznavour/ Gaby Wagenheim, “Parce que”, et une seconde, mythique, d’Edith Piaf/ Marguerite Monnot, “L’hymne à l’amour”, viennent encore enjoliver davantage ce magnifique album! Comme je l’ai déjà écrit à propos du disque précédent de l’artiste, l’album “A Contretemps”, la voix ensorceleuse, chaleureuse et sensuelle de Sarah LANCMAN illumine avec magie les textes des superbes morceaux que le quartet de musiciens interprète avec brio! Un album qui magnifie et chante l’amour entre deux êtres, l’amour d’une ville: Tokyo, la séparation et la réconciliation, et encore l’Amour! Une superbe réalisation dont on n’est pas prêt de se lasser! Sans oublier de préciser que les photos en noir et blanc de Hubert Caldaguès sont superbes, elles aussi.
Dominique Boulay
PARIS-MOVE & Blues Magazine (Fr)
PARIS-MOVE, March 19th 2020
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Chronique de l’album “A Contretemps”: ICI