ROSE BETTY KLUB – Mojo Girl

Klamauk Productions / Inouie Distribution
Rhythm 'n' Blues
ROSE BETTY KLUB - Mojo Girl

Fascinée depuis sa plus tendre enfance par les comédies musicales américaines, Marie Nosmas (alias Rose Betty) s’est plongée en 2012 dans le jazz et le rhythm n’ blues avec le Rose Betty Klub, sextette où la parité des sexes s’applique à la lettre. Le tandem créatif qu’elle y forme avec le guitariste Jon Da Costa Ferreira (alias Johnny Mustang) y accouche de ces dix nouveaux originaux, servis chauds avec les contributions respectives de la claviériste Estelle Vidal (alias Stella Brown), du contrebassiste Romain Portet (alias Clyde “Mojo” Jones), du batteur Simon Grillères (alias Scott “Hi Hat” Jenkins) et de la choriste Caroline Lavina. Depuis les clubs les plus modestes jusqu’aux scènes les plus prestigieuses (comme en première partie de Ben l’Oncle Soul, Cyrille Aimée ou Raphaël Lemonnier), cette formation montpelliéraine se distingue par la dimension festive et communicative de ses prestations. Avec son twistin’ mambo beat, sa surf guitare reverb’ et ses chœurs façon “Pulp Fiction”, le “Voodoo Workin'” qui ouvre le ban révèle une formation au charme rétro assumé, que prolonge la plage titulaire sous fort ascendant Diana Ross & The Supremes (tandis que “Champagne” et “Moon Palace” en font autant avec Martha & The Vandellas). Les vintage slows “Back To My Sunny Boy”, “The Room” et “No More Fun” distillent le même charme suranné que les singles de Nancy Holloway et de Shirley Bassey, avant que le bluebeat “The Red Salon” n’oriente furtivement la boussole vers des Caraïbes pré-ska. En référence au classique d’Alfred Hitchcock confrontant Tippi Hedren à Sean Connery, le “Marnie” éponyme est un bombinette soul-jerk drivée par une ligne de basse, des chœurs et un beat à l’appel irrépressible, et “The Fantastics” un boogaloo qui aurait mérité de figurer au générique d’une production Marvel du défunt Stan Lee. Ainsi qu’en atteste leur usage immodéré des chœurs, de l’orgue Hammond et du tambourin, ces filles et garçons n’ont plus grand chose à apprendre sur le rhythm n’ blues des sixties (le vrai, pas celui de Beyoncé). Manifestement aguerri par des années sur la route, voici donc un band en totale maîtrise du créneau qu’il s’est choisi, et où excelle chacun de ses membres (lead singer en tête). Chaleureusement recommandé!

Patrick DALLONGEVILLE
Paris-Move, Illico & BluesBoarder, Blues & Co

PARIS-MOVE, February 3rd 2025

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Déjà une dizaine d’années que le Rose Betty Klub sillonne les routes hexagonales: Sunset Sunside, Rhino Jazz/s Festival, Festival Jazz en Touraine, Jazz Alp, Nîmes Métropole Jazz Festival, PALOMA, Internationales de la guitare, Sideways, Suisse, Jazz Club de Lyon, Chambéry Le Taquin, El Mediator, la Cigalière, et bien d’autres. Le Rose Betty Klub est un duo plutôt créatif et fusionnel qui travaille ensemble depuis plus de 10 ans: Marie Nosmas, aka Rose Betty, à l’écriture et au chant, et Jon Da Costa Ferreira, aka Jo Mustang, à la composition et à la guitare.
Un quatrième album aux compositions très soul qui sont inspirées des années 50, tous genres musicaux confondus, jazz, rock, blues, soul et rhythm & blues. Dix compositions interprétées par 6 musiciens qui ont le jazz qui coule dans leurs veines: Rose Betty, chant et écriture des textes, Jo Mustang, guitare et compositions, Stella Brown, claviers (orgue et Fender Rhodes), Scott Jenkins, batterie, Clyde “Mojo” Jones, basse, et Marias Vegas, chœurs et tambourin. Ils seront au Sunset de Paris le 18 mars 2025.

Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)

PARIS-MOVE, February 12th 2025

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En concert le 18 mars 2025 à Paris, au Sunset