ROMPEPROP – Gargle Cummics

Bizarre Leprous
Grindcore
ROMPEPROP - Gargle Cummics

Rappelons en prolégomènes le statut de collector épuisé de Hellcock’s Pornflakes (2003), premier album où Rompeprop, d’Eindhoven, nous narrait par le menu (“Vaginal Luftwaffe”, “Pussyjuice Chup A Chup”, “Anal Sushi”) son envie de pornogrind contre les foucades féministes des villes. Depuis, le groupe a perdu son porc d’attache: Steven Smegma (chant). Reste trois amis à la morale douteuse mais à la loyauté infaillible: Dennis “Dr Dente” Claus (chant, guitare), Bonebag Rob (basse “missionnaire”) et Jores Du True (batterie, sans lien de parenté avec Marc). Trois musiciens sommaires et manichéens qui, confits dans un bien-être asphyxiant, poursuivent leur marotte, sans révolution ni évolution. Gargle Cummics, dans sa fornication avec des sonorités metal, reste cette fête du slip qui laisse le rond peu propre. “Porn To Be Wild”, porté par l’abattage du chanteur à la pédale (couplets pitchés, refrains squealés), revisite Steppenwolf. Traitement de défaveur? Pilonnage en règle? Le groupe expulse dans l’euphorie du moment “Stront, Wie Het Oe Geschechten?”, rapide (une minute) et ultime coup de latte dans les valseuses. L’espoir douché par l’extrême versatilité des foules, Rompeprop s’euthanasie en 2016. La fusillade de Dayton, OH, en 2019 par Connor Betts, chanteur de Menstrual Munchies, enfoncera les derniers clous du cercueil d’un micro-genre tout en nerfs.

Jean-Christophe Baugé
BLUES MAGAZINE/ JAZZ NEWS/ LEGACY (DE)/ METAL OBS’/ CLASSIC OBS’/ PARIS-MOVEROCK & FOLK

PARIS-MOVE, June 17th 2021

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Artwork – Maarten Gerritsen

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Streaming complet:

Obscene Extreme 2010 – Rompeprop 01/04, with intro:

Rompeprop live @ Obscene Extreme 2015: