Robert Plant & Alison Krauss: Raising Sand

Universal
Country, Rock

Le défi annoncé : proposer un album à la sauce country fortement pimenté au rock-blues. Au moment où Robert Plant retrouve ses compères du Led Zeppelin pour faire rugir le rock rageur des 70’s, le voici qui sort en duo avec la très belle Alison Krauss, chanteuse de country-folk, un album qui pourrait paraître surprenant à qui ne prêterait qu’une oreille distraite ou lointaine à cet opus plus country que rock.
Mais ‘Raising Sand’ est beaucoup plus que cela: c’est le pari de deux icônes qui quittent leur territoire respectif pour un nouveau mélange des genres. Un mélange explosif de blues, country, folk et pop-music tendance rock qui, sous la baguette de T Bone Burnett et avec l’appui de musicos tels (entre autres) Marc Ribot, Dennis Crouch, Mike Seeger, Jay Bellerose, Norman Blake ou Greg Leisz, va faire frissonner les quatre murs de votre salon. Un exemple ? Le premier titre, ‘Rich Woman’, ou alors ‘Sister Rosetta Goes Before Us’ dont l’ambiance chaude et intimiste bercera vos soirées d’hiver, face à la cheminée,… mais LE morceau, le gros, l’énorme morceau de cet album est sans contestation possible le génial ‘Nothin’ où se mêlent gratte saturée et violon acéré derrière la voix d’un Robert Plant qui vous replonge direct dans le son du grand Led Zep.
Indéniablement l’un des tous meilleurs titres de la fin 2007, un morceau au son parfait, étincelant, caressant puis explosif… un titre à lui seul incontournable !

Frankie Rocky Pfeiffer
Blues Magazine  & PARIS-MOVE

Robert Plant & Alison Krauss: Raising Sand – Un album listé dans les “100 Best Albums of the 2000s” par le magazine ROLLING STONES, ICI
“One of rock’s great voices meets one of country’s great voices, tackling an inspired, roots-minded songbook with sonic guru T-Bone Burnett. Krauss sounds bluesy, even lusty; when she sings “I could never kill a man” on Gene Clark’s “Through the Morning, Through the Night,” you’re actually not 100 percent sure. Robert Plant, meanwhile, dials it down so far, it’s often hard to identify the dude who sang “Black Dog.” Yet the nuance in his vocals is as impressive as it is unprecedented. Tender, haunting, brilliant.”