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La mèche est allumée et le baril de poudre n’est pas loin! Philip Sayce nous revient avec des cordes de gratte plus tendues que jamais…, des pédales à effets en nombre…et des lampes d’ampli brûlantes. Dix morceaux composés par Philip en personne et par le producteur de l’opus, Dave Cobb. Avec Philip Sayce il y a certes plus de musiciens dans les studios que sur scène, mais l’ensemble proposé par le gang est, en studio ou en dehors, d’un niveau très, très élevé et de très grande qualité. Enregistré, mixé et masterisé à Nashville, cette production discographique de haut vol nous est proposée par Monsieur Sayce lui-même, au chant, à la guitare et à la basse, Joel Gottschalk à la basse, Chris Powell à la batterie, Fred Mandel au piano, Dave Cobb (encore lui!) à la basse et aux percussions, Arien Schierbaum à l’orgue et aux claviers et Bobby Emmett à l’orgue. Dix morceaux en fusion, de la lave à ne pas saisir à pleines mains, brûlures garanties!
Âgé de moins de 40 ans, le garçon a déjà signé deux disques avec le Jeff Healey Band, un avec Uncle Kracker et quatre avec Melissa Etheridge avant d’en sortir quatre sous son seul nom: ‘Peace Machine’ en 2019, ‘Innerevolution’ en 2010, ‘Ruby Electric’ en 2011 et ce ‘Steamroller’ en 2012. Un quatrième opus rouleau compresseur qui ne fait aucune concession et pulvérise toute éventuelle résistance à cette intensité musicale! Le jeune homme sillonne actuellement l’Europe pour interpréter ses nouvelles compositions, alignant huit des morceaux de cet opus sur un concert qui en propose en général 17. Un crû exceptionnel du jeune musicien gallois parti enfant au Canada et devenu depuis un insatiable globe trotteur.
Dominique Boulay
Paris-Move , Blues Magazine