Rock

Le 11 avril 2009, le Metal Kabaret d’Ayin Aleph faisait escale au Nautilys de Comines. Le seul spectateur s’étant acquitté des droits d’entrée (votre serviteur) découvrait alors en première partie un sextet de Metal mélodique à chant féminin d’un effrayant amateurisme: Diary Of Destruction.

Quatre ans plus tard, le groupe a opéré une double mue, au niveau du line-up (Audrey Ebrotié mène désormais la danse) et du style (du Metalcore parfois soft). ‘Dark Road To Recovery’ a été enregistré au studio No Way Out de Jean-Philippe ‘Anachronia’ Delmulle, mixé par Jim Fogarti et mis en image par Mike ‘Killswitch Engage’ d’Antonio.

Un casting sérieux pas forcément gage de qualité. En comparaison de la prestation très honorable au chant saturé et clair, le niveau technique du couple (à la ville) guitare/basse est à pleurer: le solo de ‘That’s It!’, au clip shooté dans la forêt de Barlin, est un modèle d’incompétence. Les épilogues bruitistes de chaque morceau finissent de ternir le tableau. Bref, un premier disque déjà dépassé avant sa sortie (les deux maillons faibles précités ont été remerciés), qu’on qualifiera pudiquement de transition…vers plus de Core.