Rock

Big Ball, Bullet, Dynamite, Krokus, Rhino Bucket, Seventy Seven… Les clones (clowns?) actuels d’AC/DC sont légions, mais ce sont les Australiens d’Airbourne les mieux placés pour prendre la relève des papys du Hard n’ Roll. En effet, le leader Joel O’Keeffe possède, en plus d’une voix éraillée à la Brian Johnson, la fougue guitaristique d’Angus Young, version ‘too much’ lorsqu’il lui prend l’envie d’escalader des structures scéniques avec son Explorer blanche en bandoulière. Les 35 petites minutes de ce troisième album sont percutantes à défaut d’être originales.

Il est question ici de ne donner aux fans que ce qu’ils attendent, pas de marquer l’Histoire du Rock à tout jamais. ‘Live It Up’, single dont le clip met en scène de belles caisses qui font chauffer la gomme devant deux murs de Marshall, est l’occasion d’apprécier l’apport du producteur Brian Howes (Puddle Of Mud, Nickelback): le son est aux petits oignons. Cette composition passe également bien l’épreuve du live, comme les trois autres (‘Ready To Rock’, ‘Back In The Game’ et ‘Black Dog Barking’) jouées au dernier festival Sonisphere d’Amnéville. Supporteront-elles l’épreuve du temps, sachant que la nouvelle tournée va s’étaler sur deux ans ? Rien n’est moins sûr.