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Pour taper dans la réserve de vocabulaire que Didier Deschamps déploie en conférence de presse, on peut dire que Trivium est un groupe ‘qui a de la qualité, qui a du potentiel’ (avec l’accent). Les introductions sont inspirées, les soli ciselés, les harmonisations travaillées… Ne manquent que les compos, qui peinent à séduire, exceptions faites du précédent album ‘In Waves’ dans sa majorité et de ‘To Believe’ dans le cas présent.
La remise en question n’est pas non plus le fort du groupe. Mais son entourage proche – le producteur David Draiman, chanteur de Disturbed – a parfois une influence positive. Le chant saturé, qui a fait autant de mal au genre que l’absence de soli dans le Nu-Metal, est relégué au second plan pour le plus grand plaisir des oreilles. Pour celui des yeux, l’artwork apocalyptique de Brent White qui s’étale sur trois pages du livret clôt définitivement le chapitre Paul Romano.