Oz Noy – Twisted Blues – Volume I

Abstact Logix
Rock

Frankie vous avait déjà dit tout le bien qu’il pensait de l’album ‘Schizophrenic’ d’Oz Noy sorti en 2009 et que je vous invite à relire ici.
Cette fois, il ne s’agit pas d’une galette réceptionnée par la poste ou via je ne sais quel autre canal, car c’est un opus qui m’a été offert par un membre du team qui accompagne l’artiste lors de ses déplacements trop rares hors de la ville de New York où il a l’habitude de jouer dans les clubs une fois par semaine. On m’avait remis cet enregistrement lors de sa dernière tournée européenne où, entre la Scandinavie et la Grèce, il était venu jouer jouer en France, dans le restaurant l’Atelier du Moulin, Route Nationale 19, à Santeny. Endroit excentré de la capitale et de sa pollution dans lequel officie un passionné qui concocte des programmations extraordinaires pour un endroit dans lequel on peut se restaurer et s’abreuver tout en écoutant de très belles choses! Ce soir là ils étaient trois: Oz Noy à la guitare et aux multiples pédales à effet, Darryl Jones à la guitare basse et Dave Weckle à la batterie. C’était un autre 10 mai qui restera fameux dans l’histoire de la musique. Du Jazz fusion de la meilleur qualité qu’il soit possible d’envisager. Ce jour là, quelqu’un du staff me donna la galette. Ce n’est pas le même Line Up que le soir du concert, mais les musiciens sont eux aussi ce que l’on a appelle des pointures: Vinnie Colaiuta, Anton Fig et Chris Layton à la batterie, Will Lee et Roscoe Beck à la basse, Jerry Z et Reese Wynans aux claviers ainsi que John Medeski et Allen Toussaint au piano, Eric Johnson à la guitare et Ralph Mc Donald au tambourin. Réunis pour jouer un jazz-rock électrifié du meilleur effet. Sur les neufs morceaux qui constituent l’album, six sont signés par le génial guitariste et deux autres sont des compositions de Thelonious Monk. Une seule est composée par quatre autres mains, au moins, ‘Cissy Strut’.
Une musique impressionnante où les démonstrations de virtuosité sont nombreuses, il faut bien l’avouer, et qui risquent peut être d’en décourager certains…et de ravir les autres.

Dominique Boulay
Paris-Move , Blues Magazine
Oz Noy