Rock

Avoir des parents pasteurs et chanter du gospel peut vous amener à chanter du sensuel et du provoc-song, et Katy Perry (sans ‘h’ dans le prénom, elle y tient) vous le prouve: la pin-up californienne de 24 ans a tout d’abord marqué au fer rouge la saison estivale par un tube plus torride que la météo des deux mois d’été, ‘I Kissed A Girl’ (NDLR: J’ai embrassé une fille), avant de sortir un album à la pochette kitch et aux chansons pop-rock aussi mielleuses qu’un sirop d’érable qui dégouline de votre biscotte matinale. Mais profusion de producteurs peut s’avérer péché mignon: ce n’est pas parce que l’on aligne Dave Stewart (le masculin des Eurythmics et compositeur du cultissime ‘Lily Was Here’), Greg Wells (Mika….aaaaa, hurlent encore les minettes), Glen Ballard (Alanis Morissette, la rockeuse, pas celle des sucettes à l’anis), entre autres, que l’on s’assure d’une méga réussite musicale. A l’image du line-up des producteurs, les chansons manquent d’unité et d’homogénéité musicale, chacune pouvant s’avérer un vrai tube mais accolées les unes aux autres donnant la sensation d’un puzzle aux morceaux éparpillés, trop complexe à terminer, presque abandonné tant la difficulté semble grande. Dommage. Un peu plus de simplicité et de spontanéité auraient sans aucun doute donné un album beaucoup plus racé et plus sexy, voire plus affirmé.