NICHOLAS MERZ – God Won’t Save You, But I Will

Aagoo Records / Modulor
Rock
NICHOLAS MERZ - God Won't Save You, But I Will

Après six albums au sein du collectif de Seattle Darto, le guitariste-chanteur et songwriter Nicholas Merz s’est fendu en 2018 d’un premier album solo, “The Limits Of Men”, où il questionnait la part toxique de la masculinité. Sa demi-sœur Candace Harter (à laquelle il était déjà associé dans Darto) continue à assurer les claviers à ses côtés, tandis que les six plages de cet “extended E.P.” furent captées live en studio près de Joshua Tree les 23 et 24 octobre 2018. Entre Neil Young, Television et les Go-Betweens, le possédé “Drifting Palomino” plante d’emblée le décor: un rock épique et fiévreux à la fois, tout en nerfs et sans un poil de gras. Il faut signaler que Palomino est le nom d’une unité artisanale de pressage de vinyles basée dans le Kentucky, où un dramatique accident de travail coûta la vie au gérant durant la fabrication du premier LP de Darto. Avec les arpèges en spirale des six cordes de Cory Hanson, le three-steps “The Forty” pourrait s’apparenter au “Lover, You Should’ve Come Over ” du regretté Jeff Buckley, tandis que la valse lente des récitatifs “Midnight Movement”, “God’s Death”, “Petaluma Drive” et “Blush” dresse un pont gracile entre le Peter Hammill de “Autumn”, Nick Cave et le troisième Velvet. Un disque à la dimension poétique et au parfum insidieusement envoûtants.

Patrick Dallongeville
Paris-MoveBlues Magazine, Illico & BluesBoarder

PARIS-MOVE, September 15th 2020

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Nicholas Merz (Membre du groupe de rock expérimental Darto de Seattle), sort aujourd’hui son deuxième album, après The Limits Of Men, en 2018, et c’est terriblement convaincant! L’opus a été enregistré en urgence, en deux jours, à Landers, Californie, par Robbie Cody. La formation se composait de Nicholas, guitare et chant, Cory Hanson, guitare, Candace Harter, clavier, Evan Backer, batterie, Adrienne Humblet, basse. Ceci dit, le lascar a en réalité 5 disques à son actif, puisqu’il convient d’ajouter Hex, en 2014, Frontier, en 2015 et Human Giving, en 2017, qu’il enregistra avec sa sœur et ses demi frères. Le premier titre de ce nouvel opus est particulièrement convaincant car Nicholas Merz chante sur ce titre avec une passion communicative que les sonorités et le rythme parviennent à rendre encore plus convaincant. Sa démarche artistique suggère Lou Reed et d’autres songwriter et storyteller. Je pense à Léonard Cohen ou Simon et Garfunkel, c’est dire, et je n’aime pas particulièrement les comparaisons pourtant. Ses ballades sont empreintes d’une mélancolie certaines et elles exercent un pouvoir hypnotisant sur l’auditeur. On regrettera cependant la brièveté de l’album qui ne comprend que 6 titres. S’agit-il en fin de compte d’un EP ou d’un LP…? Quoi qu’il en soit, ce disque nous met l’eau à la bouche car tous les titres sont prometteurs et on se laisserait volontiers embarquer pour un voyage beaucoup plus long. On reste également sur notre faim car l’artiste adopte volontiers le ton de la confidence intimiste qui s’arrête, hélas, beaucoup trop rapidement. Les arrangements musicaux sont parfaits pour ce type de mélodies et l’on ne peut qu’attendre impatiemment la suite!

Dominique Boulay
PARIS-MOVE & Blues Magazine (Fr)

PARIS-MOVE, October 6th 2020

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NICHOLAS MERZ – God Won’t Save You, But I Will, un album à pré-commander sur le site internet du label Modulor Records, ICI

NICHOLAS MERZ – God Won’t Save You, But I Will est proposé en format CD et… en vinyle.

Date de sortie: le 9 octobre 2020