Rock parodique

Le pianiste et multi-instrumentiste Guillaume Zeller s’est illustré auprès d’Izia Higelin, Alex Beaupain, Patricia Kaas, Nouvelle Vague et Élodie Frégé. Brunehilde Yvrande est tour à tour (et à la fois) chanteuse, illustratrice, DJ et “praticienne chamanique” (!). Benjamin Vairon fut le batteur de Kargol’s, puis celui de Cali sur la tournée de “L’Amour Parfait”, ainsi que sur l’album “Menteur” et la tournée consécutive. Quant à Yann Féry, c’était le guitariste de Melismell et d’Alexis HK, tandis que le bassiste Oliver Smith affiche des états de service allant de Nolwenn Leroy à Greg Szlap, en passant par Julien Brunetaud. Ces clients aux CVs bien remplis n’en revendiquent pas moins leur propre cour de récré: Monokini. Programmé dans les bals parisiens de la Baronne de Paname et du Rosa sur Seine (ainsi que les festivals rétro de Béthune et de Saumur, et dans les salons vintage de l’hexagone), cet ensemble de rythmes et de chansons voit son terrain de jeu s’agrandir de jour en jour, et publie à présent son tout premier E.P.
Sur un twist beat que n’auraient pas dédaigné les Surfs, “Quand C’est Non, C’est Non” remet les hymnes yé-yés à l’heure #metoo, mais les délibérément surannés “Mon Papa Ne Veut Pas”, “Toujours Là” et “Tu Avais Raison” (avec son solo de Farfisa façon Charlie Oleg) semblent en démentir pour leur part la portée féministe. Entre le second degré assumé de notre duo national Brigitte et la Sylvie Vartan du “Temps Des Copains”, “Le Temps Du Rock N Roll” achève de planter ce décor spatio-temporel volontairement décalé, tandis que la plage titulaire (entre Monty et Richard Anthony) pourrait assurer sans équivoque l’hommage idéal que mérite le récemment disparu Rita Brantalou. Et si Monokini était un peu nos B-52’s à nous?

Patrick Dallongeville
Paris-Move, Blues Magazine, Illico & BluesBoarder

PARIS-MOVE, October 29th 2021

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Voilà le terrain de jeu privilégié de musiciens basés à Amiens, Nantes ou Paris qui, confinés pendant les moments bien tristes que l’on a connus, décident de faire un pied de nez à la période anxiogène dans laquelle on marinait et marine encore. Ils existent depuis 2014 et animent bals, festivals, soirées sur péniche et même sur les plages de France ou de Navarre au son des standards et pépites twist et yéyés des sixties . Ils ont (enfin) décidé de se lacher et de s’amuser. La bande à Monokini, c’est Brunehilde Yvrande au chant, Yann Féry à la guitare, Guillaume Zeller aux claviers, guitare, sitar, chant, guimbarde, ukulele, Olivier Smith à la basse, Benjamin Vairon à la batterie, plus deux invités: Mélanie Pain au chant sur “Mon Papa Ne Veut Pas” et Yann Féry, guitare sur “Quand c’est non, c’est non!”. Ils interprètent 6 compositions, eux qui ont été rapidement identifiés sur la scène vintage française. C’est entre octobre 2010 et avril 2021 qu’ils ont décidé de composer et d’enregistrer leur premier EP. Chaque musicien a enregistré sa partie dans son home studio. C’est léger, sans prétention et bigrement refraichissant. Cela peut aussi être utile pour animer les soirées de nostalgiques de cette époque révolue… Avec joie et sans larme à l’oeil, tant le plaisir est grand.

Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)

PARIS-MOVE, November 26th 2021

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MONOKINI – Merci Bisous : petit clip à découvrir sur FB, ICI

MONOKINI : Quand c’est non, c’est non ! [Clip Officiel]:

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