Rock

Depuis que Myspace existe, je me pose toujours la même question en découvrant un nouveau groupe qui sort du lot : comment peut-on passer ainsi à côté de telles réussites ? Car cet opus de Mexicolas, comme ceux aussi de l’excellent British singer Sean Taylor découvert, lui aussi, via Myspace, est incontestablement une réussite.
Dans la musique de Mexicolas, on ressent les influences de U2, The Smashing Pumpkins, Radiohead, et de bien d’autres, comme si Jamie Evans, le grand sorcier de Mexicolas avait extrait la quintessence de toutes ces musiques pour la mixer avec ses propres inspirations. Cela vous donne une pop-rock acidulée et délicieusement sucrée tout au long des 13 titres de cette Minerva Suite écrite par Jamie Evans.
C’est ce même Jamie Evans qui non seulement coproduit l’opus mais en assure le chant, les guitares, les basses, les claviers, les percussions et la batterie sur un des titres, Steve Godfrey étant aux fûts pour les douze autres titres et Laura Evans au chant sur ‘Take Off’.
La surprise est de taille, car vous découvrez alors que tout est écrit, composé, et joué par un seul lascar, le fameux Jamie Evans, à l’exception de la batterie sur douze des treize titres. C’est surprenant et génial à la fois, électrique et acoustique, mélodique et scintillant.
Œuvre de 12 mois de travail, l’opus porte le nom de ‘Minerva Suite’, le nom de la bâtisse du 18ème siècle dans laquelle Mexicolas a enregistré cet album. Produit et enregistré en Angleterre par Dan Sprigg (Lost Prophets) et mixé à L.A. par Adam Hawkins (Maroon 5, Switchfoot, Pink) cet opus s’impose comme une pièce maîtresse de la pop-rock indie.
Reste que l’on peut se demander comment Jamie Evans va pouvoir interpréter seul pareille production discographique que scène, en live, à moins de faire appel à un certain nombre de musiciens ou de choisir l’option d’instruments enregistrés…
Rien que pour le savoir, j’irais bien le voir en concert de l’autre côté du Channel, ce sorcier pop-rock qu’est Jamie Evans. Un grand sorcier.