Lloyd – Black Haze

La tête de l’artiste
Pop

Ne nous y trompons pas, il s’agit bien, avec Lloyd, et tout d’abord, d’une vraie et belle histoire de famille. Le trio est en effet composé d’Alexis au chant, à la guitare, à la basse et à l’oud ainsi qu’à la programmation, de Loris aux claviers (piano, orgue Hammond, claviers) et à la programmation, et d’Antoine à la batterie, aux percussions et à la programmation. Ils officient depuis 2011 et ont déjà deux singles et deux EPs à leur actif. Et aujourd’hui c’est au tout de leur tout premier album de voir le jour. Pourquoi Lloyd, me direz-vous? Tout simplement parce que le nom de la formation est le nom de famille de la fratrie. Tous les textes sont signé Alexis, et les musiques du même Alexis et de Loris, excepté “Lust For Dreams” qui est signé par les trois frangins. On a droit avec ce premier album à un rafraîchissement de la Pop des seventies dû à leur jeunesse, à l’énergie déployée et aux moyens utilisés par les trois musiciens qui privilégient maintenant l’univers du rêve. Un exercice de style qui implique dorénavant une musique plus subtile et sophistiquée, et aux arrangements plus soignés. Du bel ouvrage, en somme! Trois titres évoquent d’ailleurs le rêve et son univers onirique: “Dreams Overture”, “Not A Dreamer” et “Lust For Dreams”. Les 11 titres de ce premier album procurent un réel plaisir d’écoute, car l’univers des Lloyd brothers vous envoute et vous emporte, vous embarque pour un voyage onirique duquel vous revenez avec un désir et un seul, le refaire. des auditeurs pointilleux ne manqueront sans doute pas de comparer, peser, juger, analyser ou ausculter ce que propose le Lloyd trio avec “Black Haze”, à la recherche des influences plus ou moins marquantes qui ont influé sur tel ou tel titre, mais vu la qualité de ce premier opus, nous nous refusons d’être complice de cette vaste entreprise… totalement inutile, d’ailleurs. Et je confirme que nous aimons beaucoup cet album, à la rédaction de PARIS-MOVE…! Il suffit d’écouter “I Leave” pour être heureux d’écouter pareille galette!

PS : Le désordre apparent dans la liste des titres vient bousculer l’ordre des choses et interroge… Caprice de jeunesse ou subtilité qui échappe à l’équipe de “vieux” rédacteurs-routiers du rock que nous sommes? Nouss leur poserons la question lorsque nous les aurons face à nous pour une ITW.

Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)