Blues, Funk, Rock |
De la bombe je vous dis, cette formation au nom si adorable, Little Odetta! Avec des zicos qui vous balancent un rock hyper convaincant, joué sur des tempos incisifs et tellement percutants qu’on les sent se faire transperçants. Et cerise sur le cake, une voix si délicieusement hypnotique que l’on se sent immédiatement prêt à la suivre jusqu’au bout de plein de choses. Avec Little Odetta, pas de verbiage inutile, pas de zik tirée en longueur pour faire du remplissage. C’est diaboliquement efficace, avec des compositions courtes (3 à 5 minutes, pour la plus longue), qui font mouche à tous les coups. La petit Odetta vous ensorcelle, vous charme et vous enchante pour vous entraîner là où elle le souhaite. Il faut dire que que l’envie de se perdre dans le traquenard est prenante et intense. On a très rapidement le sentiment d’avoir à faire à un groupe de scène entré en studio plutôt que le contraire. Audrey Lurie, chant, et Lucas Itié, guitare et choeurs, se connaissent déjà depuis un moment car Audrey collabore déjà avec pas mal de musiciens depuis quelque temps (Laurent Cokelaere, Amaury Blanchard, Claude Engel…). Ils sont rapidement rejoints par une section rythmique: Aurélien Herson-Macarel à la basse et dans les choeurs, et Fabien Rault à la batterie et dans les choeurs. Puis arrive Florian Chignon aux claviers et vous avez une Odetta pas si petite que ça. L’album a été conçu par des pointures: Frédéric Jaillard (Imelda May, Thomas Dutronc, Kimberose) à la réalisation et Steve Prestage au mastering (Peter Gabriel, Gary Moore, Paul Personne ou Manu Lanvin). Un travail impeccable et d’une efficacité redoutable! Un rock avec quelques soupçons de blues, de gospel, de funk et de Rhythm ‘n’ Blues à consommer sans modération! Little Odetta, une bien belle revanche sur ces deux années de m… que l’on vient de traverser! Vivement la scène, vivement le Live!
Dominique Boulay
Paris-Move & Blues Magazine (Fr)
PARIS-MOVE, November 26th 2021
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Prenez un guitariste sous ascendant Hendrix/Trower prononcé (“Make Up Your Mind”, “You Will Find Someone”, “Never Keep Us Down”…). Flanquez le d’une panthère en cuissardes et mini-skirt, capable de rugir et feuler comme Beth Hart, Tina Turner et la Janis de référence (“Roller Coaster”). Dotez cet émouvant équipage d’une rythmique aussi puissante qu’à toute épreuve, et saupoudrez le tout de claviers liant la sauce façon vintage. Agrémentez le gumbo d’un subtil arôme Led Zep early-seventies (“Rhythm” ou “Waiting For The Sun”), et autorisez leur quelques détours par l’Aerosmith de “One Way Street” (“Your Love”): vous obtiendrez le fantasme ultime de ce que Philippe Manœuvre nommait en son temps les kids! Fondé en 2019 (et en région parisienne), Little Odetta s’est agrégé autour de la chanteuse et compositrice Audrey Lurie et du guitar-slinger Lucas Itié. Ce dernier partage les chœurs avec le funky bassman Aurélien Hirson-Bacarel et le master drummer Fabien Rault, et ce n’est qu’une fois dûment bardés d’une solide cohésion âprement acquise sur les planches que le groupe daigna se confiner en studio, pour accoucher des onze originaux de cette première galette. Afin d’achever de placer tous les atouts dans leur jeu, ils se sont assuré la production de Frédéric Jaillard (Imelda May, Kimberose, Feu! Chatterton, Thomas Dutronc, Adrienne Pauly…), et en ont confié le mastering à Steve Prestage (Paul Personne, Manu Lanvin, Peter Gabriel, Gary Moore…). À l’arrivée, cet album se prend comme un triple mawashi-geri au plexus. S’ils s’avèrent de ce niveau sur scène, nous serons parés pour la fermeture des frontières: on aura tout ce qu’il faut à la maison.
Patrick Dallongeville
Paris-Move, Blues Magazine, Illico & BluesBoarder
PARIS-MOVE, November 26th 2021
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