Blues-Rock |
Après le Mystère des Voix Bulgares, celui du blues hongrois! Cinquième album déjà, pour Gabor Szucs, alias LITTLE G WEEVIL. À la tête de son propre quintette, ce chanteur-guitariste compose l’essentiel de son répertoire et a remporté l’International Blues Challenge de la Blues Foundation en 2013. Il pratique un blues-rock efficace, qui lui permet d’afficher d’impressionnantes performances sur les six cordes. Entre deux gifles électriques, il sait offrir le répit de soul ballads portées par les claviers funky de Matyas Premecz (“How You Want Me To Deal With This”, “I Don’t Want To Feel The Pain”), occasions d’affirmer ses réels talents de vocaliste, à la fois puissant et sensible. Combinant reggae beat, pédale wah-wah, pont funky, orgue Hammond et chœurs féminins, “You Can’t Say Nothing” évoque un improbable bœuf entre Peter Tosh, Jeff Beck, les JB’s et Brian Auger. Probante démonstration de ses capacités de synthèse entre les genres, qu’il pousse un cran plus loin encore sur “Scrub”. Il y accueille en effet la rappeuse Dulzura sur un loop entêtant de guitare-batterie, avant de carboniser le tout en un solo outrageusement hendrixien. Seule cover de cet album, le “Pusherman” de Curtis Mayfield bénéficie d’un traitement aussi fidèle que respectueux: c’est manifestement à cette période du funk que se réfère LITTLE G WEEVIL. Cet album convaincant se referme comme il s’était ouvert, sur un rockin’ blues expédié comme un uppercut. Hongrois parfois avoir tout entendu, mais quand pareilles surprises se produisent, elles sont toujours les bienvenues!
.
Patrick Dallongeville
Paris-Move, Blues Magazine, Illico & BluesBoarder
.
Little G Weevil – “Something Poppin'” sur Youtube: ICI
Pour commander le CD ou télécharger l’album de LITTLE G WEEVIL: ICI
Biographie officielle: ICI
Something Poppin’ album review on Blues Blast Magazine: HERE
Page Facebook officielle: ICI
.
Ce que dit LITTLE G WEEVIL de cet album: “This is the most creative work of my career”.