Blues

C’est le 6 août 2011 que fut réalisé cet enregistrement Live, au Borderline de Diest, en Belgique. Ce soir là, un jeune guitariste belge rendait hommage à l’un de ses héros, Hound Dog Taylor. Et comme lui, il avait opté pour une formule en trio pour ses prestations publiques. Le bluesman américain s’était entouré d’un guitariste rythmique, Brewer Philips, et d’un batteur, Ted Harvey. Lightnin’ Guy Verlinde s’entoure, lui, de Bart ‘Brewer Jr’ Mulders à la guitare rythmique et d’Erik ‘King Berik’ Heirman à la batterie. Et tout comme son Maître Es Blues, il nous envoie puissamment la sauce. Pendant plus de quarante huit minutes que dure ce CD, l’artiste slide de manière furieuse sur ses guitares Eastwood. Son jeu est puissant et sa voix semble ne lui avoir été donnée que pour chanter le Blues. D’ailleurs nos amis du plat pays ne s’y sont pas trompés, puisque c’est ce même artiste qu’ils avaient désigné comme étant le plus qualifié pour défendre leur pays lors du deuxième European Blues Challenge de mars 2012 à Berlin. Vainqueur de cette seconde édition du Challenge européen avec plus de quarante pour cent des suffrages exprimés (de quoi faire rêver plus d’un candidat aux élections) il nous propose pour cet album qui sent la dynamite dix compositions signées Theodore Roosevelt Taylor, plus l’incontournable ‘Hawaiian Boogie’ de Elmore James. Les belges de Triggerfinger ayant quitté le nid pour s’envoler vers d’autres cieux, Lightnin’ Guy nous arrive, avec dans la voix le grondement des orages tropicaux qu’il n’a pas chez lui.