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Une voix magnifique qui, dès les premières notes, vous pétrifie et vous fait vous concentrer particulièrement sur le morceau qui débute le disque. Il est certes dans l’air du temps, mais cette voix possède le petit quelque chose en plus qui fait que vous ne l’oublierez pas de si tôt!
Entre Jazz, Soul, World et musique africaine, le deuxième opus de la très jolie jeune femme vous transporte tout le long des onze morceaux de l’album. En guise de petit rappel, le premier disque, Origin, date de mars 2010, et je vous recommande de vous le procurez. Et l’extase ne dure pas seulement pendant Mayowa, le premier titre, mais perdure toute la durée de l’opus. Ce premier titre est d’ailleurs dédié à sa fille de deux ans qui porte ce prénom, Mayowa.
Layori est née au Niger mais a vécu aussi quelques années à New York avant de retourner dans son pays d’origine. Elle a séjourné au Portugal, en Grande Bretagne, et vit dorénavant en Allemagne, à Munich. C’est là qu’elle a rencontré Wally Warming, musicien et producteur avec lequel elle a travaillé ensuite. Elle peut ainsi chanter en portugais, en espagnol, en anglais et en yoruba. De père musulman et de mère chrétienne, elle a toujours vécu des altérités culturelles, religieuses et philosophiques multiples qui ont contribué à ce qu’elle se constitue un background très riche et particulièrement ouvert sur les mondes qui l’entourent et cela se ressent aussi dans la musique qu’elle nous offre. Nous pourrions écrire la même chose sur les musiciens qui l’accompagnent puisque le bassiste est un germano-américain qui a accompagné l’immense trompettiste Chet Baker, le saxophoniste flûtiste est brésilien et le second guitariste allemand. Layori a aussi préféré un joueur de cajon à un batteur conventionnel et cette touche particulière contribue également à rendre le tout plus original encore. Un pur bonheur musical à se repasser en boucle!